Rachat de CS par UBS – C’est ainsi que l’ensemble du Conseil fédéral justifie l’aide apportée au deal CS-UBS – News

Rachat de CS par UBS – C’est ainsi que l’ensemble du Conseil fédéral justifie l’aide apportée au deal CS-UBS – News

2023-04-19 22:14:00

La semaine dernière, le Conseil national a rejeté à deux reprises les prêts urgents en faveur de la Banque nationale et d’UBS pour reprendre le Credit Suisse. Depuis la session extraordinaire, il y a eu une discussion pour savoir si cette décision pourrait avoir des conséquences juridiques sur l’accord. Aujourd’hui, le gouvernement a de nouveau précisé que le non de la grande chambre n’y changera rien. Le Bundesrat peut finalement faire ce qu’il veut, déclare Philipp Burkhardt, rédacteur en chef du Bundeshaus.

Philippe Burkhardt

Responsable de la rédaction du Bundeshaus, SRF


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Philipp Burkhardt est à la tête de la rédaction du Palais fédéral de Radio SRF, pour laquelle il travaille depuis plus de 24 ans. Avant cela, il avait travaillé pour “10vor10” et le “SonntagsZeitung”.

SRF News : Comment le gouvernement justifie-t-il sa position ?

Philipp Burkhardt : Essentiellement, le Conseil fédéral dit que s’il devait maintenant revenir sur les engagements qu’il a pris envers UBS ou la Banque nationale le 19 mars, cela « réduirait considérablement » sa capacité d’action en temps de crise. Incidemment, le Parlement lui-même a supposé lors de la session extraordinaire qu’un non n’aurait aucun effet.

Où est le point d’achoppement dans l’évaluation, où les avis divergent-ils ?

Il y a des juristes constitutionnels et administratifs qui soutiennent la position du Conseil fédéral. D’autres disent que le non du Parlement était en fait un non, et c’est pourquoi au moins le contrat avec UBS pour une garantie de neuf milliards de francs, qui n’existe pas encore, ne devrait pas être signé.

Le point d’achoppement est sans doute la question de savoir si le Conseil fédéral a effectivement pris des engagements contraignants vis-à-vis d’UBS le dimanche où a été scellé le rachat de CS, dont il est désormais impossible de sortir. Aujourd’hui, le Conseil fédéral apporte une nouvelle argumentation : il dit que l’ordonnance d’urgence publiée ce dimanche était déjà une obligation contraignante envers UBS. Toutefois, UBS n’est pas mentionnée nommément dans cette ordonnance. L’ordonnance dit aussi seulement que le Conseil fédéral « peut » accorder une garantie. Lire une obligation contraignante à partir de cela me semble être sur un terrain fragile.

Le Conseil fédéral a maintenant confirmé sa position. Est-ce hors de propos ?

En théorie, c’est à nouveau au Parlement de décider. Le Comité politique d’État du Conseil national se réunit demain et veut discuter de la situation. En fait, le Conseil fédéral peut finalement faire ce qu’il veut. Le Parlement ne peut l’empêcher de signer un contrat de garantie.

Pour l’avenir, le Conseil fédéral et le Parlement devront se demander ce qui se passera si le Parlement durcit explicitement la loi en 2010 et se donne la possibilité de décider ensuite en session extraordinaire des milliards d’euros dont le Conseil fédéral a parlé via la loi d’urgence peut – si c’est le cas, un non ne devrait en fait jamais avoir de conséquences. Il est peu probable que des heures de discussion sur des milliards de prêts uniquement pour la galerie augmentent la confiance des contribuables dans les organes de l’État. Après tout, ils devraient finalement payer les milliards.

Rebecca Villiger a mené l’interview.



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