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Rachat de CS – UBS ferait bien de ne pas pousser trop loin les limites – News

Rachat de CS – UBS ferait bien de ne pas pousser trop loin les limites – News

2023-08-11 14:09:00


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UBS fait preuve de force et d’une nouvelle confiance en soi. La reprise du Credit Suisse est un chantier majeur pour UBS, qui l’occupera longtemps jusqu’à ce que tous les litiges ouverts de CS soient réglés.

Néanmoins, la banque semble désormais avoir plus de clarté sur la situation du concurrent repris en urgence, notamment sur les risques qui sommeillent dans les livres de CS. UBS profite désormais de cette situation pour rembourser en toute confiance les aides financières accordées par la Confédération et la Banque nationale (BNS) et ne plus avoir à réclamer leurs garanties.

Mauvaise nouvelle pour l’emploi

En fin de compte, UBS s’est séparé des deux institutions et a créé plus de liberté d’entreprise. C’est d’une grande importance, surtout en vue de l’avenir de CS Suisse. Ici, UBS pourra désormais agir en grande partie les mains libres. UBS le fera en fonction de considérations commerciales et indépendamment des sensibilités nostalgiques.

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Concrètement, cela signifie qu’il supprimera des milliers d’emplois au pays et à l’étranger. Pour de nombreux employés de CS – en particulier en Suisse – le rachat forcé de CS par UBS n’a pas une fin heureuse.

Bonne nouvelle pour le gouvernement fédéral et les contribuables

La Confédération et la Banque nationale se déchargent à leur tour d’un lourd fardeau. Un fardeau qu’ils ont assumé à contrecœur au printemps pour éviter un plus grand désastre : le gouvernement fédéral et la Banque nationale ont dû soutenir UBS avec plus de 200 milliards de francs pour protéger le CS chancelant d’un effondrement incontrôlé. Une entreprise, nota bene, qui s’est retrouvée dans cette situation après des années d’automutilation.

C’était une aventure risquée avec une issue inconnue. Heureusement, les choses se sont bien passées pour les deux institutions – et finalement aussi pour les contribuables. Très bien, en fait, si l’on considère les 700 millions de francs suisses qu’UBS/CS a dû verser à la Confédération et à la Banque nationale en compensation de l’aide financière et des garanties qu’elles ont fournies.

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L’étape était également risquée car au moment de la prise de contrôle, on ne savait absolument pas à quel point l’état de CS était réellement mauvais. Il était tout aussi incertain que la crise bancaire imminente aux États-Unis se propage davantage et même déclenche une crise bancaire ou financière mondiale.

Les réformes arrivent-elles maintenant ?

On ne sait toujours pas comment les choses vont continuer politiquement. Les réformes envisagées relatives à la réglementation bancaire, à la culture du bonus et à la question du « too big to fail » seront-elles poursuivies et abordées rapidement, ou seront-elles mises en veilleuse ? Au cœur de cela se trouve la question de savoir comment les politiciens et les autorités entendent maîtriser à l’avenir le nouvel UBS afin qu’ils n’aient pas à se lancer dans une aventure encore plus audacieuse pour sauver le nouveau colosse bancaire.

Avec sa nouvelle taille et sa confiance en elle, UBS voudra avoir son mot à dire dans ce débat. Mais la banque ferait bien de ne pas trop pousser les limites, malgré la liberté qu’elle a retrouvée.



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