2024-03-21 21:38:06
Le projet de décret sur les radars a été approuvé aujourd’hui, 21 mars, lors de la Conférence État-Ville, qui réglemente les modalités de placement et d’utilisation des dispositifs de détection à distance des limitations de vitesse mentionnés à l’article 142 du Code de la route.
L’objectif du décret sur les radars “est de garantir que leur utilisation soit conforme aux besoins de sécurité routière, de prévention des accidents et de protection des usagers de la route”, souligne une note du MIT.
La nouvelle réglementation – explique le ministère – s’applique aux stations de véhicules fixes, mobiles ou embarqués et dans les cas où il n’est pas possible de signaler immédiatement les infractions. Ils sont également dictés des règles strictes sur l’emplacement des radars. Ceux-ci peuvent être positionnés dans des zones présentant un niveau élevé d’accidents, une impossibilité ou une difficulté documentée de procéder à des plaintes immédiates en fonction des conditions structurelles.
Mais des radars peuvent également être placés dans des zones où la limite de vitesse identifiée n’est pas inférieure de plus de 20 km/h à la limite de vitesse maximale générale, sauf exceptions spécifiques et justifiées. Par exemple, sur les principales routes extra-urbaines, où il existe une limite de 110 km/h, le dispositif ne peut être utilisé que si la limite de vitesse est fixée à au moins 90 km/h, mais pas pour les limites inférieures.
En zone urbaine, il n’est pas possible de sanctionner les limitations de vitesse inférieures à 50 km/h. selon les modalités fixées par le décret, une notification immédiate étant alors nécessaire. Également pour les routes extra-urbaines Il doit y avoir une distance d’au moins un kilomètre entre le panneau imposant la limitation de vitesse et le dispositif. Enfin, pour endiguer la multiplication excessive des sanctions, qui font souvent l’objet de contentieux, des distances minimales sont fixées pour les tronçons routiers sur lesquels sont implantés les dispositifs ainsi que des distances minimales entre les radars eux-mêmes.
Le décret – on le souligne – précise que les appareils embarqués à bord d’un véhicule en mouvement peuvent être utilisés sans notification immédiate de l’infraction uniquement dans les cas où il n’est pas possible de placer des stations fixes ou mobiles. Mais ces dispositifs doivent également être rendus visibles aux citoyens.
Le texte – rappelle le MIT – est le résultat d’une longue discussion avec l’ANCI et l’UPI, avec laquelle ont eu lieu trois réunions techniques, ainsi que de nombreuses réunions informelles, afin de définir une position commune sur le contenu du décret. Il convient également de noter que la plupart des modifications demandées ont été acceptées.
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