Ralentissement de la croissance économique en Afrique subsaharienne en raison de l’instabilité croissante et des chocs climatiques, selon la Banque mondiale

Ralentissement de la croissance économique en Afrique subsaharienne en raison de l’instabilité croissante et des chocs climatiques, selon la Banque mondiale

La Banque mondiale prévoit un ralentissement de la croissance économique en Afrique subsaharienne, passant de 3,6 % en 2022 à 2,5 % en 2023. Ce ralentissement est attribué à l’instabilité croissante, à la faible croissance des grandes économies de la région, aux chocs climatiques et à l’incertitude persistante dans l’économie mondiale. Selon Africa’s Pulse, une publication semestrielle de la Banque mondiale, cette situation empêche la réduction de l’extrême pauvreté, la stimulation de la prospérité commune et la création d’emplois dans la région.

La publication de ce rapport survient peu de temps avant les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech.

L’anémie persistante des grandes économies de la région pèse sur les performances économiques de l’Afrique subsaharienne, tandis que les tentatives de déstabilisation des gouvernements par des moyens anticonstitutionnels ou violents ont augmenté ces dernières années.

L’augmentation des conflits et de la violence dans la région freine l’activité économique, et cette fragilité croissante pourrait être exacerbée par les chocs climatiques. Selon le rapport, plus de la moitié des pays d’Afrique subsaharienne (28 sur 48) ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2023.

L’inflation a diminué, mais reste supérieure aux objectifs des banques centrales dans la plupart des pays de la région. On estime que l’inflation passera de 9,3 % en 2022 à 7,3 % en 2023. Cependant, le nombre de pays ayant un taux d’inflation annuel moyen à deux chiffres (ou plus) devrait légèrement diminuer, passant de 19 pays en 2022 à 18 pays en 2023.

Les pressions inflationnistes sont principalement causées par la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, ainsi que par la dépréciation des monnaies nationales, ce qui réduit le revenu des ménages et impacte donc la consommation privée.

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