Ramassage scolaire à Anglet : Car-à-pattes, le pédibus inauguré sur la ligne Ansbach

Ramassage scolaire à Anglet : Car-à-pattes, le pédibus inauguré sur la ligne Ansbach

Ce ramassage scolaire dans l’air du temps…

Ce ramassage scolaire dans l’air du temps a été inauguré jeudi 13 octobre, sur les coups de 8 heures, sur la ligne Ansbach, qui relie la rue de Graville – non loin du jardin éponyme – à l’école Jules-Ferry. Sur la ligne de départ, Alex et Anaïs, animateurs de l’association Terre Buissonnière, qui accompagne cette initiative de la Ville d’Anglet toute l’année scolaire, comme celle des vélos-écoles.

« Pour accompagner les enfants, il faut au minimum deux parents, explique Anaïs. C’est un service aléatoire qui s’adapte. En moyenne, c’est 1 parent pour 6 enfants. » Alex précise : « Ils sont volontaires, ils n’ont pas le statut de bénévole. »

20 minutes de marche

Pour chaque trajet, les parents qui s’y associent communiquent par le réseau social WhatsApp. Jeudi, une légère inquiétude a accompagné l’inauguration. À trois minutes du départ, seule Caroline, maman de Zoé et accompagnatrice volontaire, s’était fait connaître sur le réseau social. Mais le bon vieux téléphone arabe a fait le reste et le groupe a vite pris consistance pour ce parcours de près d’un kilomètre très sécurisé, avec quatre haltes. Au total : 20 minutes de marche, qui ne sont pas passées inaperçues, grâce à la présence de Mendi, une marionnette géante, et celle du guitariste de la compagnie Kilika.

À l’instar du bus, des arrêts spécifiques, à des horaires réguliers, ont été définis. Les enfants attendent que leurs camarades et les accompagnateurs les récupèrent. Ce dispositif, qui concerne pour le moment l’école Jules-Ferry, comprend quatre lignes différentes : Ansbach, Busquet, Quatre-Cantons, El Hogar (1).

« Moins de pollution »

La traversée du jardin d’Ansbach par les écoliers, leurs parents et la marionnette de la troupe Kilika.

Félix Dufour

Anne du Mortier, du service mobilité de la Ville, était de ce voyage qui s’inscrit, en relation avec la direction du service éducation jeunesse, dans le cadre de la politique de développement durable de la collectivité, en coopération avec les établissements scolaires.

« J’ai remarqué que le fait de rejoindre l’école à pied détend mon enfant »

« On se rend compte que les gamins sont devenus les moteurs de ce souci environnemental, résume-t-elle. C’est moins de pollution car moins de dépose-minute en voiture, plus d’autonomie pour les enfants, plus de sécurité et une action citoyenne écologique. Les nombreux avantages de ce dispositif ont déjà séduit 26 familles en 2022, pour 200 kilomètres parcourus. Si on fait un bilan au bout de l’année, ça fait une économie de CO2 et c’est bon pour la santé. »

« Le succès de la démarche s’installera par le turnover mis en place par les parents eux-mêmes, ajoute Anne du Mortier. Selon la disponibilité de chacun. Pas d’obligation, c’est une démarche solidaire. » À l’arrivée ce jeudi, une mère de famille notait : « J’ai remarqué que le fait de rejoindre l’école à pied détend mon enfant. » Un autre bon point.

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