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Raphaël relance avec succès depuis Saint-Sébastien

Raphaël relance avec succès depuis Saint-Sébastien

2024-05-19 11:04:24

Le vendredi 22 décembre 2023, entourés de plus de 3 000 âmes, nous avons assisté à Saragosse, au Pavillon Príncipe Felipe, à la fin de la tournée espagnole de l’album « Victoria », ce que la chanteuse appelle rester plus de 60 années sous les projecteurs et comme s’intitule son dernier LP officiel, sorti en 2022 et composé par Pablo López.

Puis la star a pris les vacances de Noël, a repris la tournée victorieuse en Amérique (Chili, Pérou, Argentine et lors d’un deuxième voyage au Mexique et en Colombie), et après un concert à Paris le 9 mai, il a repris ce samedi à Saint-Sébastien la Tournée espagnole intitulée « Victoria 2024 » (même si les chansons de l’album sont déjà moins présentes dans le répertoire live), qui s’arrêtera également le mercredi 3 juillet aux festivités de Burgos (avec entrée gratuite !), le vendredi 18 octobre au Arènes de Logroño, ou le samedi 16 novembre au pavillon Miribilla de Bilbao (billets de 36,90 € à 82,50 €). En Espagne, en 2023, 65 000 âmes l’ont vu en concert, en 2024 il y en aura peut-être davantage, car il a déjà annoncé près de 30 concerts supplémentaires et on suppose que d’autres places seront ajoutées.

Raphaël change toujours, il ne propose jamais la même chose. On peut dire que sur le plan artistique, il varie plus d’un concert à l’autre qu’un bluesman ou un jazzman. Ses interprétations ne sont jamais les mêmes, ni dans le chant, ni dans le geste, ni dans les codas ni dans les moments où il se brise la gorge. Et cela varie tellement même s’il est accompagné d’un super groupe de treize membres (trois vents, trois choristes, deux claviers, batterie et percussions, deux guitares électriques !, plus basse), quatorze sur scène dont lui. C’est pourquoi on ne se lasse pas de le voir souvent.

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Si à Saragosse 31 chansons ont été jouées en 134 minutes (deux heures et quart) devant plus de 3 000 personnes, cette fois à Saint-Sébastien il y en a eu 30 en 131 minutes devant 1 800 âmes dévouées du début à la fin et qui se levaient souvent de leurs sièges. pour applaudir et chanter, qui ont agité les bras haut avec un sentiment de communauté raphaélite et qui ont acclamé « Raphael, Raphael » à cinq reprises euphoriques.


Et si à Saragosse se sont démarquées les performances de ‘My Love’, ‘Being in Love’, ‘Wonderful Heart’ et ‘Qué Sabo Nadie’, cette fois, ce samedi au Kursaal, dans un répertoire renouvelé dont de nombreux passages synthétiques ont été disparu, la danse ou la techno qui étaient drôles autrefois mais trois ou quatre sont devenues répétitives et ont abaissé l’excellent niveau, brillaient avec une intensité particulière au sein d’un concert émotionnel et contenaient peut-être ce qui suit :

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‘Pourquoi tu ne pars pas ?’, un duo piano et voix au ton menaçant et dominateur (“pourquoi es-tu toujours comme un chien ici à mes côtés ?”) ; ‘Comment vas-tu sans moi ?’, si chantant, bénéficiant de la bonne acoustique (ces percussions…) et avec le Linarense très théâtral et pas si cynique (“Je jure que je te vois merveilleusement bien”); aussi (prends garde) « Mon amour » pour son drame ; quelques versions hispano-américaines, toutes deux en duo, avec le piano le tango ‘Nostalgias’, avec une voix brutale de la légende, puis avec la guitare la valse péruvienne ‘Que personne ne connaît ma souffrance’, très maniériste et moulé au gré d’un mythe très dansant dans cette chanson (dans toute la représentation) ; et l’infaillible ‘What Does Anybody Know?’, avec ces arrangements façon The Verve et deux solos de trompette spaghetti, et avec le public s’identifiant au personnage (“Que sait-on… de mes plaisirs intimes… et d’ailleurs , qu’importe…”).


Un concert des meilleurs de l’année qui n’entrera pas dans notre liste car il s’est déroulé en dehors de la Biscaye, même si vous savez déjà que le 16 novembre 2024 Raphaël reviendra à Bilbao et dira ce qu’il a dit à Saint-Sébastien dans l’un des les deux seuls parlements qu’il entretient pendant cette tournée : le premier concerne la chanson « Mes chaussures le savent », qu’il continue de chanter assis, et le second, le seul adressé à sa paroisse avant de chanter « Comme je t’aime ». ‘, celui qui nous intéresse et qui se présente ainsi : « Un vrai plaisir d’être de nouveau à Donosti. Un an de plus depuis… Oui ? Ce n’est pas possible… Je dois venir chaque année. C’est bien que nous nous voyions, que nous sachions comment nous évoluons et que nous voyons comment la vie nous traite.

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