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lors que les derniers rapports de l’ONU et de l’OCDE révèlent un ralentissement alarmant de l’action climatique mondiale, la communauté internationale se prépare à la COP28 à Dubaï, une conférence cruciale pour définir le futur climatique de la planète. L’heure est venue de transcender les discours et de passer à une action concertée.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sonne l’alarme : en 2022, l’action climatique a progressé de seulement 1% dans des pays responsables de près de deux tiers des émissions mondiales. Une stagnation qui soulève des interrogations cruciales sur notre capacité à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Les conséquences de ce ralentissement deviennent plus évidentes avec l’augmentation des événements météorologiques extrêmes, accentuant l’urgence d’une action globale.
L’ONU sonne l’alarme : 2% au lieu de 43%
Un rapport récent de l’ONU souligne que les engagements actuels des pays conduiront à une réduction dérisoire de 2% des émissions entre 2019 et 2030, loin des 43% nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Alors que la COP28 approche, il est clair que des changements significatifs doivent être opérés. Les appels à des actions audacieuses et immédiates résonnent, soulignant que chaque fraction de degré compte. Les déclarations passionnées de leaders mondiaux, dont Antonio Guterres et Joe Biden, soulignent la nécessité d’une ambition climatique sans précédent. L’humanité ne peut plus se permettre de tergiverser.
L’Observateur de l’action climatique 2023 de l’OCDE révèle que l’action varie considérablement d’un pays à l’autre, progressant plus rapidement dans ceux qui mettent en œuvre des politiques plus strictes. Au Maroc, les impacts du changement climatique sont palpables. Le rapport sur le climat et le développement de la Banque mondiale identifie la vulnérabilité du pays face à la pénurie d’eau, aux inondations et à la nécessité de décarboner son économie.
Les axes prioritaires tracés ouvrent la voie à un avenir plus résilient et durable. Pour rappel, la Banque mondiale a récemment approuvé un prêt de 350 millions de dollars destiné à épauler le Maroc dans sa lutte contre le changement climatique, renforçant ainsi la position du pays comme leader dans ce domaine.
Les clés du succès
Au-delà des défis climatiques, des questions transversales cruciales émergent, notamment le financement, la gouvernance et l’équité. L’analyse de l’OCDE met en lumière la nécessité de mécanismes financiers robustes pour soutenir la transition vers une économie à faibles émissions. L’examen des politiques gouvernementales souligne les meilleures pratiques et les lacunes à combler pour une action climatique efficace et équitable. Des solutions concrètes se profilent à l’horizon. Proposées par les conclusions des rapports, elles offrent une feuille de route pour surmonter les défis actuels. Des exemples de réussite inspirants, tant au niveau mondial que local, démontrent qu’une action audacieuse peut transformer la donne.
Aussi, l’appel à une implication massive du secteur privé et à la mobilisation citoyenne marque le début d’une révolution climatique. En fait, la COP28 à Dubaï se profile comme une étape décisive. Son importance cruciale dans la quête d’une action mondiale coordonnée est incontestable. Les attentes et les enjeux de la conférence sont élevés, et les résultats possibles auront des répercussions durables sur la lutte mondiale contre le changement climatique. La conférence offre une opportunité sans précédent de transformer les engagements en actions tangibles.
