Rattrapage progressif de la vaccination mondiale, mais des disparités subsistent

Rattrapage progressif de la vaccination mondiale, mais des disparités subsistent

Diphtérie, tétanos, coqueluche : le retard de vaccination provoqué au niveau mondial par la pandémie de Covid-19 est en train d’être rattrapé. Une bonne nouvelle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) nuancent toutefois dans leur rapport publié mardi 18 juillet, car les niveaux actuels sont encore inférieurs à ceux, prépandémiques, de 2019. Surtout, de grandes disparités existent entre les différentes régions du monde, appelant à redoubler d’efforts partout.

Si, en 2021, on estimait à 24,4 millions le nombre d’enfants n’ayant pas reçu un ou plusieurs vaccins administrés par les services de vaccination de leur pays, cet indicateur est retombé à 20,5 millions en 2022. Il reste toutefois encore bien supérieur aux 18,4 millions d’enfants non vaccinés en 2019. Le principal rattrapage concerne la vaccination DTC, une combinaison des trois vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche dans une même seringue, qui sert de thermomètre mondial aux progrès ou aux reculs de la vaccination d’année en année. Entre 2021 et 2022, la couverture vaccinale à une dose de DTC est passée de 86 % à 89 % des enfants concernés, tandis que celle à trois doses a augmenté de 81 % à 84 %.

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Des signaux très encourageants, qui proviennent notamment de grands pays d’Asie du Sud-Est comme l’Inde ou l’Indonésie. « L’Inde a développé ces dernières années un programme se concentrant sur les districts les plus en retard sur la vaccination en mettant en place des agents de santé supplémentaires et en augmentant les horaires des cliniques. Ainsi, bien que l’Inde ait connu un recul important au cours de la pandémie, son programme s’est montré très résistant et a permis d’améliorer considérablement les chiffres de la couverture vaccinale » explique Kate O’Brien, directrice exécutive du Centre international d’accès aux vaccins et professeure de santé internationale et d’épidémiologie à l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg. Le poids du pays est tel dans la région asiatique que ses efforts permettent à cette partie du globe de retrouver ses niveaux de 2019.

Changements rapides sur le papillomavirus

Autre bonne nouvelle, la vaccination contre le papillomavirus (HPV) a dépassé pour la première fois les niveaux prépandémiques, passant de 19 % en 2019 à 21 % en 2022 chez les jeunes filles. De nouveaux pays se sont emparés du sujet et près de la moitié de ceux n’ayant pas encore mis en place de programme – et qui représentent plus d’un quart des cas de cancer du col de l’utérus – ont prévu de le faire d’ici à 2025. Des changements rapides rendus possibles par une augmentation progressive de la production industrielle et de nouvelles recommandations de l’OMS soulignant en décembre qu’une dose unique est aussi efficace qu’un schéma à deux doses.

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