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Ray LaMontagne, critique de son album Long way home (2024)

by Nouvelles

2024-08-20 11:51:59

En 2004 Ray LaMontagne Il travaille le jour comme menuisier occasionnel tout en passant ses nuits à composer des chansons pour “Inquiéter” son premier album. Il a lui-même expliqué dans diverses interviews qu’il le fait avec des difficultés financières depuis une cabane sans eau ni électricité où il vit avec sa compagne et ses deux jeunes enfants. Et lorsqu’il écrit des chansons, il se concentre bien sûr sur ses héros. Souvenez-vous de Van Morrison, Stephen Stills, Bob Dylan, Sam Cooke, The Band, Cat Stevens ou Neil Young.

Eh bien, neuf albums et deux décennies plus tard, Ray LaMontagne Il continue de se souvenir de ses héros sans aucune dissimulation dans ce dernier album intitulé « Long chemin vers la maison » avec lequel il semble revenir à la case départ. Une œuvre qui s’inscrit dans la lignée de la précédente « Monovision » (20) et oublie ses alliances progressives en dehors du folk-rock le plus classique et autres expérimentations qu’il a menées avec l’aide de musiciens et producteurs comme Dan Auerbach (The Black Keys) ou Jim James (My Morning Jacket).

A cette occasion, et pour que tout reste chez lui, il s’est laissé guider dans la production par un vieil ami comme Seth Kauffman, qui a déjà participé en tant que musicien à plusieurs de ses œuvres précédentes, et a également eu un autre habitué comme Carl Broemel (My Morning Jacket) au Pedal-Steel, ainsi qu’avec The Secret Sisters aux chœurs. Un duo avec lequel il a d’ailleurs très récemment collaboré sur son dernier album, dans une de ces ballades soul déchirantes (« All The Ways ») qu’il ne faut pas manquer d’écouter.

Et nous avons ainsi un album très court qui livre neuf chansons en trente minutes, dont le seul objectif est de vous faire passer un moment agréable, sans stridence ni emportement. Il y parvient largement dans une écoute dans laquelle on peut rappeler le son de STAX (« Step In To Your Power »), mais aussi de Van Morrison (« I Wouln’t Change A Thing », Sam Cooke (« My Lady Fair »). ou Neil Young de « Lune des moissons » (92) (« Et ils l’appelèrent Californie »).

Rien de nouveau sous le soleil, comme il y a vingt ans. Et le fait est que peu de choses bougent dans le home studio de l’auteur-compositeur-interprète de la Nouvelle-Angleterre et, lorsqu’il s’écarte de sa tangente, il n’a pas encore tout à fait touché le ton de ce qui est différent. Alors tu ferais mieux de te consacrer à ce que tu sais bien faire et nous promettons de ne pas demander de poires à l’orme. On laisse ça à d’autres comme Sufjan Stevens ou Justin Vernon. (Bon Iver).



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1724152014

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