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Recherche sur le cancer, l’Italie sixième pour les demandes de brevet

by Nouvelles
Recherche sur le cancer, l’Italie sixième pour les demandes de brevet

2024-02-12 20:28:43

Comment mesure-t-on l’innovation en science ? L’une des méthodes pour y parvenir est d’analyser combien d’intuitions et d’études nées dans le domaine académique, au sein de startups ou de grandes entreprises ont été transformées en applications brevetables. Si l’on restreint le champ par discipline, il est possible d’avoir une mesure de l’avancée de la recherche dans les différents secteurs. L’Office européen des brevets (Epo) l’a fait pour les innovations survenues dans le domaine de l’oncologie de 1970 à aujourd’hui. Depuis lors, nous en avons totalisé plus de 140 000, disent-ils, avec une croissance vertigineuse ces dernières années. Ce sont les sociétés pharmaceutiques qui sont en tête, notamment aux États-Unis, mais le rôle des universités et des instituts publics s’est également accru.

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Il rapport présente une analyse détaillée des deux brevets liés à l’oncologie (dans le document on parle plus proprement de familles de brevets internationaux – IPF, ou famille de brevets internationaux, c’est-à-dire la même invention couverte par des brevets dans au moins deux pays). Les innovations développées dans quatre macrodomaines différents sont prises en compte : celui du diagnostic et du suivi de la maladie (des techniques d’imagerie aux biopsies liquides) ; celui des traitements (de la chirurgie aux thérapies médicales) ; celle des modèles utilisés pour étudier le cancer ; celui qui englobe le vaste domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) liées aux tumeurs (de la bioinformatique à l’intelligence artificielle). Certaines de ces innovations, précise le même rapport, sont encore considérées comme expérimentales : de plus, nous parlons d’innovations brevetables, pour lesquelles il y a un intérêt à avoir une protection et une utilisation exclusives, et pas toujours des technologies déjà entrées en pratique clinique.

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Une vague d’innovations depuis 2015

En ce qui concerne le bien-fondé des données, le rapport souligne la très forte augmentation du nombre de brevets intervenue à partir de 2015 : ils étaient près de 8 mille en 2015, ils sont passés à plus de 13 mille en 2021. Le moteur était avant tout l’immunothérapie, la thérapie génique, les thérapies qui exploitent les acides nucléiques non codants, les biopsies liquides et les technologies de l’information. Les États-Unis ont été en tête de l’innovation en oncologie (presque toujours : ils ont représenté plus de 50 % des FPI au cours des vingt dernières années), suivis – avec un écart notable – par l’Union européenne, le Japon et la Chine, qui au cours des deux dernières années ont la surveillance a atteint et dépassé l’Europe des 27 pays. Sur le Vieux Continent, en tête du classement des pays les plus innovants des vingt dernières années figurent l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. L’Italie est sixième.

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Pas seulement les grandes entreprises

Mais qui demande ces brevets ? Il s’agit principalement de grandes entreprises, mais pas seulement, surtout si l’on regarde les tendances de ces dernières années. Huit des dix entreprises qui ont mené l’innovation contre le cancer entre 2002 et 2021 sont de grandes entreprises, non seulement du secteur pharmaceutique mais aussi technologique. Roche arrive en première position, avec plus de 3 000 IPF, suivie par l’Université de Californie et en troisième position. par Novartis. Le système de l’Université de Californie et l’Inserm français sont les deux seules entités autres que les géants industriels à figurer dans le classement. Avec un poids toujours croissant ces dernières années : si l’on réduit en fait notre regard aux seules années comprises entre 2017 et 2021, le système de l’Université de Californie est en tête du classement, suivi de Roche puis de l’Inserm. Dans l’ensemble, de 2002 à 2021, les universités, les hôpitaux et les instituts de recherche ont été à l’origine d’un tiers de toutes les innovations en matière de cancer.

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par Letizia Gabaglio



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