Le vol avait eu lieu dans un entrepôt. L’homme, âgé de 26 ans, a été condamné au printemps, lors d’un jugement en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire de Chartres. L’affaire vient seulement d’être révélée.
Deux jours avant l’audience, vers 20 heures, un agent de la sécurité de la société Dior, à Chartres, a mené un contrôle inopiné de plusieurs salariés quittant l’entreprise. Le salarié remet alors, spontanément, six bonbonnes d’un litre placées dans son sac à dos.
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Du parfum dans des bouteilles d’apéritif
Ces contenants, qui ressemblent à des bouteilles isothermes, renferment, en fait, du parfum d’une valeur de 20.000 € à la revente. Les policiers interpellent le suspect et le placent en garde à vue pour une durée de 48 heures.
Ils effectuent, dans la foulée, une perquisition dans son véhicule et au domicile de sa conjointe, à Chartres. Aucune trace d’autres bouteilles semblables.
Les investigations sont ensuite menées par les policiers de la sûreté départementale qui se rendent au lieu-dit Le Péage, à Serazereux, afin de fouiller le domicile de ses parents.
Les policiers découvrent du parfum Dior, notamment des flacons du modèle Gris de la marque, dans toutes les pièces de la maison. Une grande quantité était vide.
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Mais, en inspectant minutieusement toutes les bouteilles de la cuisine et du salon, les policiers font des découvertes surprenantes. « Des bouteilles d’apéritif contenaient du parfum », précise un enquêteur. D’autres étaient dissimulées dans des corbeilles de linge. Plus de trois litres d’essence de parfums Dior ont ainsi encore été saisis pour une valeur marchande de 15.000 €.
Après la maison, les policiers de la sûreté départementale perquisitionnent le garage et un cabanon, sans succès. Avant de quitter les lieux, ils sont allés examiner un composteur, au fond du jardin.
Un coffre-fort caché
En fouillant légèrement les déchets, ils aperçoivent un morceau de plastique de sac-poubelle. En le frottant, ils distinguent une grosse masse à l’intérieur. Le sac plastique contenait un coffre-fort dont le suspect a donné le code. À l’intérieur, 86.230 € en billets.
En audition, le salarié, en contrat à durée déterminée, aurait déclaré avoir volé du parfum depuis un an. Et qu’il revendait à un grossiste. Le salarié avait déjà été condamné en 2022 pour des faits identiques dans une autre entreprise de parfum des Yvelines. Il avait alors été placé sous bracelet électronique.
Il était donc en récidive légale. Son casier judiciaire porte aussi des condamnations pour des faits de violences et de vols.
Thierry Delaunay
2023-10-10 20:25:00
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