Le Canadien a réclamé l‘attaquant Colin White au ballottage, jeudi après-midi. Qui est-il?
Voici cinq choses que vous devriez savoir sur le nouveau membre du Tricolore.
1. C’est un ancien choix de premier tour
White est un joueur de centre autrefois considéré comme l’un des bons espoirs du hockey. Au sein d’une équipe américaine des moins de 18 ans tout étoile, qui comptait alors Auston Matthews, Matthew Tkachuk, Troy Terry et Charlie McAvoy, entre autres, White avait terminé sa saison 2014-2015 avec 54 points en 54 matchs avant d’être réclamé au 21e rang au total du repêchage de 2015, par les Sénateurs d’Ottawa.
2. Des blessures et des déceptions
AFP
Après deux années couronnées de succès dans la NCAA, avec les Eagles du Collège de Boston, White a fait ses débuts professionnels à la fin de la saison 2016-2017, puis connu sa meilleure campagne dans la LNH en 2018-2019 avec une récolte de 41 points en 71 matchs. Au terme de cette saison, les Sénateurs lui ont offert un lucratif pacte de six ans et 28,5 M$ (4,75 M$ par saison).
Les choses se sont mises à dégringoler par la suite alors qu’un mélange de déception et de blessures importantes a forcé les Sens à racheter cette entente après seulement trois saisons, le 5 juillet 2022.
3. C’est un ancien client de Kent Hughes
Martin Chevalier / JdeM
Avant d’accepter le rôle de directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes représentait les intérêts de Colin White et c’est lui qui avait négocié l’entente de six ans signée avec les Sénateurs en 2019.
Selon plusieurs informations, Hughes avait tenté de faire l’acquisition de White des Sénateurs lors de la date limite des transactions en 2022, mais les deux partis n’avaient pas réussi à s’entendre et White avait, quelques mois plus tard, vu son contrat être racheté.
4. Il a appartenu aux Remparts de Québec
Fait cocasse, White a été repêché par les Remparts lors de la séance de sélection de 2014, en neuvième ronde. Le directeur général des Diables rouges de l’époque, Philippe Boucher, et son équipe de recruteurs avaient tenté leur chance avec l’Américain même si ce dernier avait clairement mentionné ses intentions de poursuivre son parcours dans son pays natal.
White n’était finalement jamais débarqué à Québec.
5. Il avait fait mal au Canada, au centre Bell, en 2017
Ben Pelosse / GoM
Plusieurs amateurs se souviennent de la finale épique entre le Canada et les États-Unis au Championnat mondial de hockey junior de 2017, à Montréal.
À ce moment, White était l’un des joueurs clés de la formation américaine et c’est lui qui avait inscrit le quatrième but des Américains, en troisième période, qui portait la marque à 4-4 après que le Canada eut pris les devants 4-2.
Les États-Unis l’avaient ensuite emporté en tirs de barrage pour semer la consternation au Centre Bell.
