Recommencer à réfléchir et à pratiquer la vie. XIe Agora

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Recommence à réfléchir
et pratiquer la vie

XIe Assemblée
Mercredi 21 février, 18h00
Sur la plateforme Zoom, pour accéder :
Participer à la réunion Zoom
https://us06web.zoom.us/j/85704508254?pwd=XxWZwzslbAO4egjom3hE9TwrB3yGJL.1
Numéro de réunion : 857 0450 8254
Code d’accès : 832076

La prochaine initiative du Forum se penchera sur les questions liées au logement.
Ils en parleront : R.Mezzina, M.Magnano, P.Pellegrini.
Si l’on y regarde bien, l’histoire de la psychiatrie n’est rien d’autre qu’une histoire de vie.

Nous ne pouvions pas imaginer que « une fois les asiles fermés », nous pourrions nous libérer de ces lourdes traditions. Lors des réunions préparatoires, nous avons souligné le caractère central du problème. Pour parler du droit à la vie, les mots « résidences » et « structures » sont devenus inutiles. Des mots qui définissent désormais une quantité indifférenciée et parfois inconnaissable de situations. Des propos qui recouvrent de plus en plus de réelles tendances institutionnelles et reclusives. Se focaliser sur le recours souvent définitif et concluant à « l’hospitalisation en établissement » représente simplement la persistance ou le retour de solutions qui ne diffèrent en rien des formes d’institutionnalisation que l’on connaît bien et qui ont peu à voir avec des stratégies de récupération, d’autonomie, d’intégration.

La délégation des entreprises de soins de santé à un particulier, qui finit souvent par échapper à tout contrôle, a aggravé la situation et rendu les expériences régionales individuelles incomparables. Peu importe, pourrait-on dire, qu’il s’agisse d’une entreprise privée ou d’une entreprise sociale. Les formes de contrôle et de gestion des entreprises de santé jouent sur des terrains qui ne prennent pas en compte, par définition dans le cahier des charges, le sens de cette étape très délicate qui est d’offrir aux personnes la possibilité d’une vie « digne d’être vécue ». Et les meilleures intentions des coopératives sociales les plus attentives ne servent à rien. Vivre, profiter du quotidien banal avec les autres, traverser le réseau des formes associatives et solidaires, c’est ce que nous pouvons aujourd’hui recommencer à penser et à pratiquer, malgré tout.