La température moyenne de la surface des océans mondiaux n’a jamais été aussi élevée que fin février, selon les données de l’Agence américaine sur l’atmosphère et les océans (NOAA) : 21,13°C en moyenne, dépassant ainsi le record précédent d’août 2023. Cette surchauffe des mers est préoccupante car elle pourrait entraîner la fonte des glaces, la montée du niveau de la mer et avoir des répercussions graves sur la faune et la flore marines.
Publié le : 01/03/2024 – 23h50
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Ce phénomène, qualifié d’« anomalie thermique », persiste depuis le printemps 2023, avec une température record de 21,13°C le 27 février dernier. Les causes sont multiples, allant du réchauffement climatique à l’influence d’El Niño dans le Pacifique. L’Atlantique est également anormalement chaud en raison de vents faibles et de remontées d’eau froide des profondeurs moins importantes.
Un océan plus chaud accentue la fonte des glaces polaires, favorise l’expansion de l’eau chaude par rapport à l’eau froide et contribue à l’élévation du niveau de la mer. De plus, une eau plus chaude génère davantage d’évaporation, conduisant à des nuages plus chargés en humidité et à des pluies plus intenses. Ce phénomène a également des conséquences néfastes sur la faune et la flore marines, entraînant notamment le blanchissement des coraux.
La NOAA a publié une carte mettant en évidence les zones des océans présentant des « anomalies thermiques ».