Les chiffres du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Marine (DAFM) ont révélé que plus de 4 500 veaux ont été abattus dans des usines agréées par le DAFM au cours de la semaine se terminant le dimanche 5 mars.

Selon les rapports hebdomadaires de mise à mort de bœuf du DAFM, 4 546 carcasses de catégorie V ont été signalées au cours de la semaine se terminant le dimanche 5 mars, qui était la neuvième semaine de cette année.

Une déclaration du DAFM à Agriland a confirmé qu’il s’agit du plus grand nombre de victimes hebdomadaires signalées dans cette catégorie jamais enregistrées.

Le veau de catégorie V désigne les bovins abattus du jour de la naissance jusqu’au jour où ils ont atteint l’âge de huit mois.

La majorité des veaux sont abattus dans cette catégorie durant les mois de février, mars et avril.

Un peu moins de 28 400 veaux ont été abattus dans des usines agréées par le DAFM en 2022. L’abattage de veaux en 2022 a augmenté d’environ 7 400 têtes sur les 21 000 veaux abattus en 2021.

Le nombre total de veaux abattus au cours des neuf premières semaines de cette année s’élève à 13 784 têtes et est un peu plus de 800 veaux au-dessus des 12 798 veaux abattus au cours des neuf premières semaines de l’année dernière.

Interdiction de l’abattage des veaux

En novembre dernier, le Calf Stakeholder Forum travaillait sur un plan pour arrêter l’abattage des jeunes taurillons laitiers à partir de 2024, qui pourrait voir les transformateurs refuser de collecter le lait des éleveurs engagés dans cette pratique.

Cependant, ce plan n’est pas encore une « affaire conclue » selon l’Irish Creamery Milk Suppliers’ Association (ICMSA).

Des sources ont déclaré que les membres du forum travaillent à l’élaboration d’une «charte» pour garantir que le lait des fermes qui se livrent à cette pratique ne soit pas collecté.

Le forum comprend un certain nombre d’organisations agricoles, ainsi que l’Irish Co-operative Organization Society (ICOS); Industrie laitière Irlande (DII); organismes d’État; et le DAFM.

Il est entendu qu’à partir de 2023, les parties prenantes mettront davantage l’accent sur cette question dans leurs relations avec les agriculteurs, avec une approche de tolérance zéro à adopter à partir de 2024.