Publié le 31 janvier 2024 à 21h54
Cette situation record se poursuit. Les météorologues anticipent les conséquences.
Séquence de 300 jours
L’hiver est doux au Québec et la douceur domine également dans plusieurs autres régions en Amérique du Nord. Si l’atmosphère demeure bien chaude malgré la saison hivernale, c’est aussi le cas dans les océans, notamment dans l’Atlantique Nord. Du côté du Pacifique, le phénomène El Niño maintient sa présence, mais les prévisionnistes estiment que son règne achève. De fait, une courte phase neutre précèderait un nouvel épisode La Nina. Sur ces entrefaites, une séquence de plus de 300 jours se poursuit avec de l’eau anormalement chaude dans les océans du globe.
Du jamais-vu
Depuis mars 2023, la température moyenne mondiale de l’eau est la plus chaude jamais enregistrée et cette tendance se poursuit. La ligne orange du graphique montre la courbe pour l’année 2023. La situation pour janvier 2024 est illustrée avec la ligne tracée en noire. De fait, l’eau est plus chaude qu’à cette période-ci l’an dernier.
Tendance inquiétante
Même son de cloche dans l’Atlantique Nord alors que la température de l’eau atteint des sommets depuis mars 2023. À l’heure actuelle, elle est plus chaude qu’à pareille date l’an dernier et devrait commencer à se réchauffer vers la fin mars.
Conséquences au Québec
Cette situation anormale a des conséquences. Un épisode La Nina pourrait favoriser une saison tropicale plus intense que la normale dans le bassin Atlantique. Un faible cisaillement des vents et l’eau toujours chaude représentent un contexte idéal pour la naissance de cyclones. Au Québec, ces systèmes tropicaux constitueraient des réservoirs d’humidité qui pourraient alimenter des épisodes de pluie abondante plus fréquents.
