Réforme de la justice sportive sur les sanctions rejetée par les cabinets juridiques de Dagl-Corriere.it

Réforme de la justice sportive sur les sanctions rejetée par les cabinets juridiques de Dagl-Corriere.it

2023-06-14 15:49:44

De Ariane Ravelli

La disposition destinée à réformer la justice sportive pour ne plus avoir d’affaires Juventus, avec des classements qui changent au cours de la saison, a été retirée de la direction des affaires juridiques du Premier ministre : elle porte atteinte à l’autonomie de la justice sportive

La justice sportive s’avère être une affaire plus compliquée que ne l’avaient prévu les bureaux du ministre des Sports Andrea Abodi. Comme largement prévisible, en fait, dès le bureau législatif, le Dagl (Département des affaires juridiques et législatives de la présidence du Conseil) a analysé le texte de la disposition de réforme qui devait figurer dans le décret-loi que le gouvernement voulait pour approuver demain, il fallait immédiatement bloquer. Au-delà du bien-fondé de la proposition (que nous verrons plus loin) la première raison est presque anecdotique : ouiporte atteinte à l’autonomie du système sportif. Il est assez incroyable qu’il n’ait pas été envisagé, puisqu’il s’agit d’un principe de base (le CIO sanctionne fortement toute ingérence de l’État dans le sport) réaffirmé par de nombreux prononcés de tous niveaux (jusqu’à la Cour des droits de l’homme), tant et si bien que la justice administrative ne peut intervenir dans la suppression des sanctions ou le rétablissement des championnats.

Le ministère des sports n’est pas un organisme hiérarchiquement supérieur au CONI. Il s’agit forcément d’autre chose, il ne peut intervenir dans la réécriture du code d’une justice privée, qui n’engage que les personnes qui l’ont accepté, lorsque, sans y être forcées, elles se sont regroupées pour exercer une activité. C’est comme si l’Etat réécrivait le contrat que je signe avec un autre particulier.

Mais comment ils ont voulu changer la justice sportive? Le but, on le sait, était d’éviter d’autres cas de la Juventus, le classement ayant changé plusieurs fois au cours de la saison. La première proposition était de commencer tous les procès en juin, donc si, par exemple, il y avait un scandale, disons une arrestation d’un président, en septembre, son équipe serait autorisée à terminer le championnat avant de commencer la procédure en juin ( et peut-être, à ce moment-là, supprimer le Scudetto ou les places en Ligue des champions gagnées entre-temps). Une attente bien trop longue. L’idée était alors d’appliquer les peines (puis infliger des points de pénalité) seulement lorsqu’elle deviendra définitive, donc après le prononcé du panel de garantie : ce qui de toute façon n’aurait pas garanti de ne pas avoir de révisions, car, comme on l’a vu dans l’affaire Juve, le panel peut toujours saisir la cour d’appel. En tout cas, on n’est même pas entré dans le fond, mais on s’est arrêté bien plus tôt : ce n’est pas l’État qui peut réformer la justice sportive, donc pour l’instant tout a été supprimé.

14 juin 2023 (changement 14 juin 2023 | 14:52)



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