Question de M. OUZOULIAS Pierre (Hauts-de-Seine – CRCE – Kanaky) publiée le 12/10/2023
M. Pierre Ouzoulias interroge M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse à propos du refus de certains établissements privés de procéder à la vaccination des enfants contre le papillomavirus.
Selon les chiffres de l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, seules 45,8 % des jeunes filles de 15 ans et à peine 6 % des garçons du même âge ont reçu au moins une dose du vaccin qui protège contre les infections par le papillomavirus humain (HPV), un virus responsable de cancers. Cette couverture vaccinale est parmi les plus faibles des pays industrialisés et se trouve très éloignée des objectifs fixés par la stratégie nationale de santé sexuelle et le plan cancer. Conscient de notre retard en la matière, le Président de la République a annoncé le lancement d’une campagne de vaccination généralisée pour tous les élèves en classe de 5e, laissant au ministre de la santé le soin de décliner la partie opérationnelle de ce plan.
C’est chose faîte depuis le 2 octobre 2023, jour durant lequel la campagne de vaccination contre le papillomavirus a officiellement débuté dans plus de 1 500 collèges. Si les établissements publics sont d’office intégrés dans le plan de vaccination, les établissements privés doivent s’engager sur la base du volontariat. Or, à ce jour, 1 500 collèges privés se sont manifestés sur un total de 1 660.
Il lui demande pour quelles raisons une centaine d’établissements privés refuse toujours de se porter volontaire afin de mener à bien cette politique indispensable à la bonne santé de nos élèves. Il souhaite connaître ses préconisations pour que la campagne vaccinale soit efficiente dans tous les collèges privés de notre pays.
– page 5810
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2023-10-12 01:36:48