Aurillac, qui vient de signer trois succès d’affilée à Baradel, doit désormais reprendre des couleurs à l’extérieur. À Montluçon, chez le leader invaincu, la tâche s’annonce ardue, ce samedi (18 heures).
Aurillac va-t-il revoir le jour à l’extérieur ? Plus qu’un souhait, c’est devenu une nécessité. Ou presque. Pourquoi est-il aussi vulnérable, aussi peu performant, aussi peu compétitif sitôt qu’il ne voit plus son Puy Courny ? En 2023, à cheval sur deux exercices, il n’est parvenu à ramener que 11 points sur 33 (3V, 2N, 6D), un bilan plombé par les quatre défaites concédées en autant de déplacements depuis le mois de septembre et le début de la nouvelle édition sur le terrain de Polignac face à un surprenant Velay FC.
Montluçon, un patron qui carbure au super
Après avoir tordu le cou à une imprévisible série de dix matches sans victoire (championnat et Coupe confondus) en dominant le promu Beaumont le 11 novembre à Baradel, avant d’épingler les Clermontois de Saint-Jacques et le Sporting Châtaigneraie, Aurillac doit s’attaquer sans plus attendre au chantier extérieur. Là où il a ruiné ses espoirs la saison passée et où il a anéanti ses rêves de conquête en l’espace de très peu de temps cette fois.
Certes, quatre formations du top 5 actuel l’ont accueilli sans ménagement, mais il s’agit désormais de retrouver des couleurs et de valider le redressement entrepris à la maison. L’heure est à confirmer dans un autre contexte, sur les terres du patron de ce fameux top 5.
Le patron, c’est Montluçon, relégué avec son voisin Domérat du N3, un patron invaincu qui carbure au super avec l’artillerie la plus redoutable (29 buts dont 23 à domicile en cinq matches) et la défense la plus hermétique (8 buts). À deux étapes de la trêve des confiseurs, ces Bourbonnais ressemblent à la Formule 1 d’Espaly d’il y a un an (7V, 1N), à un bolide lancé à grande vitesse vers les barrages d’accession.
L’occasion de s’étalonner pour Aurillac
Aurillac va ainsi pouvoir se (re)tester dans la catégorie des poids lourds où il s’était inscrit cet été. Plutôt cigale que fourmi pendant deux bons mois, il a dû se résoudre à mener une autre bataille, beaucoup moins gratifiante, celle du maintien.
Cette sortie dans l’Allier, la dernière de l’année, ce samedi (18 heures), sera l’occasion de s’étalonner. Dans le jardin du maillot jaune où le dauphin Velay FC a perdu 5 buts à 1, il va presque sans dire qu’Aurillac devra monter en régime. Un sacré défi. Mais Dione, Da Silva et Isserte sont blessés, Meyniel indisponible, Sebti incertain pendant qu’Esbrat et Léoty font leur retour au sein d’un groupe déterminé à renforcer sa dynamique.
2023-12-09 11:00:00
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