Le Conseil constitutionnel du Sénégal a rejeté la candidature du prisonnier politique Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février. Cette décision met fin à un bras de fer politique intense et meurtrier qui a agité le pays depuis 2021. L’opposant était connu pour son discours souverainiste, panafricaniste et social, très populaire auprès de la jeunesse.
Les problèmes judiciaires d’Ousmane Sonko ont alimenté la controverse. L’administration a refusé de lui remettre tous les documents nécessaires à sa candidature, invoquant sa radiation des listes électorales après une condamnation en juin. Malgré cela, son équipe a déposé son dossier de candidature devant le Conseil constitutionnel, qui l’a jugé incomplet.
Son avocat a déclaré que la cour a invalidé sa candidature pour un dossier incomplet, ce que l’opposant considère comme une “farce électorale”. Il a prévu de déposer des recours prévus par la loi.
La candidature de Sonko était déjà compromise après sa condamnation à six mois de prison avec sursis, confirmée par la Cour suprême. Malgré cela, son équipe a investi un autre candidat membre de sa coalition en tant que dernier recours. Ils attendent désormais une décision concernant une candidature alternative.
