Pendant plus de 20 ans, la Renault 5 a été la référence en matière d’étranges petites berlines françaises qui disposaient parfois d’un moteur là où se trouveraient normalement les sièges arrière. Cette longue période en a fait l’un des classiques des voitures à hayon kitsch du marché de masse européen, aux côtés de la Fiat 500, de la Volkswagen Type 1 et de la British Motor Corporation Mini. Trois d’entre eux ont déjà connu leur renouveau, dont deux ont désormais atteint l’ère électrique. Désormais, la Renault 5 les rejoint enfin.
Il s’agit de la Renault 5 E-Tech, une berline électrique à 27 000 $ destinée à déclencher ce que la marque appelle avec optimisme une « Renaulution ». Il s’agit d’une sous-compacte en termes de dimensionnement américain, donc l’autonomie et les performances correspondent davantage à une Fiat 500e qu’à quelque chose comme une Ford Mustang Mach-E. Cela signifie que la puissance varie de 150 à 95 ch, les modèles les plus puissants atteignant 60 en un “moins de huit secondes” et atteignant environ 93 mph.
Des batteries de 52 kWh et de 40 kWh sont disponibles, la plus grande batterie offrant une autonomie de 250 miles sur le cycle optimiste WLTP européen. La 5 pèse environ 3 200 livres avec la batterie la plus lourde, soit quelques centaines de livres par rapport à la Fiat 500e, plus courte de près d’un pied.
Le design du nouveau 5 est directement influencé par le 5 original qu’il est censé imiter. Cela signifie une paire de feux arrière verticaux à l’arrière et des phares carrés à l’avant, bien que les deux soient construits à partir d’éléments tout à fait modernes. L’intérieur est un peu moins nostalgique, dominé par des écrans massifs, comme le sont la plupart des véhicules électriques aujourd’hui.