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Il est membre de la “MasturbaTeam” du groupe Lovehoney depuis plus de deux ans. Et il s’amuse autant physiquement qu’intellectuellement. Ce directeur artistique travaillant dans la région parisienne voit depuis longtemps dans les sextoys un jeu à jouer aussi bien en solo qu’avec ses partenaires féminines. “Ma meilleure amie a été conseillère de vente en sextoys à domicile à une époque, et on en parlait pas mal. Cet univers ne m’était pas étrangerr”, se souvient Aurélien. Il n’hésite d’ailleurs pas lors du premier confinement à offrir à une autre de ses amies un Womanizer. Bingo pour elle ! Et à s’inscrire sur le site de Lovehoney pour se tenir au courant des nouveautés. “Et j’ai été contacté par le groupe pour devenir testeur, répondre à des sondages et essayer différents modèles afin de répondre à des questionnaires très précis“. Il accepte immédiatement. Répondre aux demandes n’est pas obligatoire et il n’est pas payé. “On reçoit des points à chaque questionnaire renvoyé que l’on cumule et que l’on peut échanger contre des produits. Et bien sûr, lorsque je reçois un modèle à tester, je peux le garder“.
Il avoue parler de son rôle avec ses amies filles ou gay et bi. Mais pas avec ses potes hétéros, “Je ne sens pas en eux cette curiosité d’esprit qui m’anime moi concernant l’évolution du sexe dans la société. Cela n’apporterait rien, à part de la gêne“.
Pour lui, être testeur est loin d’être un plaisir coupable : “C‘est pouvoir participer à l’évolution et la démocratisation des sextoys masculins qui sont une potentialité de jeu et de plaisir supplémentaire, cela ne remplace rien ni personne. C’est comme une position en plus“, sourit-il.
Cette curiosité pousse même le jeune quadragénaire à très bien s’imaginer travailler dans le secteur de la sextech, “pour aller plus loin dans le design des objets, en faire des produits sexy et pas seulement techno et efficaces“.
Mais concrètement… Depuis qu’il fait partie de cette équipe singulière, il ne se masturbe pas davantage, ni avec les sextoys, ni à l’ancienne ! “Cela dépend surtout des périodes : quand je suis en couple, j’en ressens vraiment moins le besoin. Même si en cas de stress, ça m’arrive plus fréquemment. Mais je suis quelqu’un qui aime donner du plaisir et pour l’instant, franchement, j’ai plus d’excitation à employer les sextoys féminins dans le cadre d’une relation sexuelle en duo. Il me manque encore un truc dans l’offre masculine“.
C’est tout l’objectif de cette MasturbaTeam : “répondre mieux aux besoins et aux souhaits des clients”, explique à ce propos Elisabeth Neumann, responsable des tests utilisateurs de Lovehoney Group. “Nos testeurs et testrices viennent de 90 pays et nous sommes aujourd’hui 17.000 personnes à nous masturber pour la science ! Malgré cela, nous avons toujours besoin de nouveaux testeurs et testrices.”
Masturbation : messieurs, êtes-vous dans la moyenne ?
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