Nouvelles Du Monde

Rencontre avec Farah Alibay : Ingénieure au Jet Propulsion Laboratory

Rencontre avec Farah Alibay : Ingénieure au Jet Propulsion Laboratory

Depuis 10 ans, Farah Alibay est employée au Jet Propulsion Laboratory, un centre de recherche spatial basé en Californie propriété de la NASA.

Plus précisément, cette ingénieure chevronnée travaille sur le système de conduite de l’astromobile Persévérance qui a été lancé sur la planète Mars en juillet 2020 pour explorer le cratère Jezero.

Robot martien gros comme une Mini Cooper

«Cela a pris cinq ans pour concevoir et construire cet astromobile qui a la taille d’une Mini Cooper équipée de grosses roues de véhicule tout terrain. Ce robot fait sept pieds de haut et pèse environ une tonne», a détaillé Farah Alibay.

«Pour envoyer le robot sur Mars, le voyage a duré sept mois. Il y a des milliards d’années, cette planète ressemblait à la Terre. Nous voulons savoir s’il y avait de la vie sur cet astre. Persévérance est équipé d’une perceuse pour prendre des échantillons dans le cratère puis les ramener sur Terre», a raconté cette scientifique devant une salle comble.

Lire aussi  Honor 90 Pro sera une mise à niveau mineure, conservez le capteur de caméra 200MP
L'astromobile Perseverance en mission à distance sur la planète Mars.

Cet engin équipé de multiples caméras transporte un mini-hélicoptère, Ingéniositéqui a permis le premier vol contrôlé à distance sur la planète rouge.

«Pour piloter le robot, nous envoyons des ordres par ondes électromagnétiques. Chaque commande prend entre 20 et 25 minutes en raison de la distance», a souligné Mme Alibay.

La date de fin de la mission Mars 2020 qui utilise le robot Persévérance n’est pas encore connue.

Le Jet Propulsion Laboratory emploi entre 6 000 et 7 000 personnes dans ses installations de Pasadena. «nous sommes environ huit québécois à y travailler», nous a appris l’ingénieure.

De Cambridge au MIT

D’origine indienne, Farah Alibay est née a Montréal et a passé une grande partie de son enfance à Joliette.

«Enfant, j’étais curieuse et bricoleuse. J’ai grandi en regardant des films comme Guerres des étoiles et Star Trek. Vers l’âge de 9 ans, j’ai beaucoup aimé le film Apollon 13 qui raconte cette mission vers la lune qui a failli virer à la catastrophe», a-t-elle mentionné.

Lire aussi  Comment restaurer des contacts supprimés ou manquants sur votre iPhone

Mme Alibay a effectué ses études secondaires à Manchester en Angleterre puis a étudié quatre ans à la prestigieuse université de Cambridge où elle a obtenu un baccalauréat puis une maitrise en génie aérospatial et aérothermique.

«Je ne voulais pas appliquer dans cette université par peur de l’échec. C’est un professeur de mathématiques qui m’a encouragé à aller de l’avant.»

Ses diplômes en poche, Farah Alibay est revenue en Amérique du Nord pour poursuivre un doctorat en génie aérospatial au Massachusetts Institute of Technology (MIT), en banlieue de Boston.

Les femmes canadiennes astronautes comme la québécoise Julie Payette ont beaucoup inspiré Mme Alibay dans son choix de carrière. À une question d’un élève «êtes-vous déjà allé dans l’espace?», la réponse a été «non, mais c’est un rêve pour moi d’y aller peut-être un jour».

Cette conférencière réputée était invitée dans le cadre des conférences annuelle de la Fondation de l’école secondaire du Verbe Divin.

Lire aussi  Silverskin, performance maximale avec la couche de base PRIMO Thermo Dry Pro

dans un article qui peut classer haut dans google
#Une #ingénieure #NASA #inspirante #pour #des #élèves #Granby
publish_date] pt]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT