MÉNILLES (304) sera au départ du Prix du Président Florent Bellamy – Prix des Amazones samedi, à Cholet (R-2). L’occasion de faire plus ample connaissance avec celui qui veille désormais à sa destinée, Guillaume Fourrier. Par Stéphane Davy.
Guillaume, vous venez de seller victorieusement WHITENIGHT, à Nantes. Force est d’imaginer votre satisfaction pour cette première victoire en réunion Premium…
En effet, d’autant que ce succès avait une saveur particulière. C’était une course visée et le cheval a répondu à nos attentes. C’est toujours gratifiant d’atteindre sa cible. En outre, il s’agissait du Prix Go Intérim, la société de Richard Évan, lequel n’est autre que le propriétaire du cheval. Ce dernier m’accorde sa confiance depuis mes débuts. Aussi, à ce titre, je lui en suis reconnaissant. Enfin, ce succès offrait un coup de trois à Maryline Eon. Je suis content pour elle car c’est une personne que j’ai le plaisir de côtoyer depuis plusieurs années. Il s’agit d’une personne assidue et professionnelle dans le travail. Nos échanges sont toujours fluides.
Nos lecteurs vous connaissent assez peu. Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai 37 ans. J’ai effectué mon apprentissage chez Jean-Louis Chasserio, à Nort-sur-Erdre, avant d’obtenir ma licence de jockey. J’ai une carrière de jockey longue de 17 ans, et riche de 190 succès. J’ai quelques victoires sur les obstacles, mais mon activité de jockey s’est surtout articulée en plat. J’ai eu des expériences professionnelles dans le Grand Ouest, aux côtés notamment de Joël Boisnard, de Henri-Alex Pantall et de Alain Couétil. Je suis resté onze ans dans l’écurie de ce dernier, dont cinq avec un poste à responsabilités, ce qui m’a permis d’étoffer mes compétences. Cela fait désormais près de 3 ans que je prépare ce nouveau métier, celui d’entraîneur. Mes chevaux s’entraînent à Senonnes. Je connais la qualité des pistes de ce site. Cela me convient. En outre, j’ai saisi l’opportunité de récupérer une cour composée de douze boxes, avec un marcheur, et un paddock. Lors de mon installation, au mois d’avril, je me suis fixé l’objectif d’avoir, avant la fin de l’année, une petite dizaine de galopeurs, en plat et en obstacle confondus. Je viens d’accueillir mon neuvième pensionnaire en début de semaine. Il s’agit du 3e top-price du montrer Lumet que j’ai acheté pour l’écurie R.E. celle de Richard Évan. Avec le concours de propriétaires fidèles, tels que Thierry Pigeon et Xavier Humeau, ce prévisionnel semble réalisable. J’ai actuellement trois chevaux prêts à courir. Sachez également que l’expérimenté Richard Juteau pourrait rejoindre l’écurie en ce début du mois de novembre.
Samedi, vous présentez MENILLES (304). Que doit-on en penser ?
Elle a rejoint mon écurie il y a un peu plus d’un mois. Elle a effectué sa rentrée à Nort-sur-Erdre. J’avais apprécié son comportement ce jour-là. Or, je m’attendais à mieux de sa part, en dernier lieu à Argentan. A mon sens, l’explication réside dans le fait qu’elle était sous l’influence de son œil ce jour-là. Le matin, au travail, elle me donne satisfaction. Elle affiche un moral intact. Par le passé, elle a déjà eu l’occasion de faire l’arrivée sur des pistes alourdies. Samedi, on va sans doute la monter en patientant. J’espère la voir bien conclure. Vous l’aurez compris, j’espère qu’elle se réhabilite.
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