Le 1er octobre 1943, quelques semaines après l’armistice, ʽNdrja Cambria, soldat de la Marine royale italienne, rentre chez lui, en Sicile. Dans le détroit de Messine (entre Scilla et Torre Faro, rebaptisé Charybde), sur une mer calme, trop calme, «la nuit sans lune surgit d’un coup, avec cette façon brusque et orageuse de passer de la lumière à l’obscurité». ʽNdrja Cambria rencontrera des «féminautes», des contrebandières de sel, bientôt suivies d’une magicienne et de sirènes.
Le détroit sera envahi d’une puanteur de charogne, annonçant l’arrivée dans ses eaux d’un «énormanimal» à la nageoire dorsale en forme de hache, l’orque funeste, «Horcynus Orca», qui donne son nom au roman. Tous les soldats morts en mer durant la Seconde Guerre mondiale remonteront des profondeurs… Orque Horcynus est une irrépressible vague de 1325 pages, faramineuse, épique et lyrique, poignante, oscillant sans cesse entre gravité et humour. Admirateur fervent, l’intellectuel George Steiner le qualifiait de «réponse européenne à Moby Dick».
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