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Renforcer la dissuasion : les États-Unis prévoient de déployer des missiles à portée intermédiaire dans l’Indo-Pacifique

Renforcer la dissuasion : les États-Unis prévoient de déployer des missiles à portée intermédiaire dans l’Indo-Pacifique

Les États-Unis sont sur le point de déployer des missiles au sol à portée intermédiaire dans la région Indo-Pacifique dans le cadre d’une démarche stratégique visant à renforcer la dissuasion face à l’escalade des prouesses militaires chinoises.

Ces déploiements imminents visent à renforcer les capacités de défense et à contrer l’arsenal croissant de systèmes de missiles chinois.

Options et capacités des missiles : SM-6 et missile de croisière Tomahawk

Des rapports récents indiquent que les versions terrestres du Standard Missile-6 (SM-6) et du missile de croisière Tomahawk font partie des options de missiles envisagées.

Le SM-6, d’une portée de 350 kilomètres (217 milles), et le missile de croisière Tomahawk, d’une portée de 2 500 kilomètres (1 553 milles), sont des choix redoutables.

Les deux missiles sont compatibles avec le système de capacité de moyenne portée de l’armée américaine, également connu sous le nom de système d’armes Typhon, améliorant ainsi la flexibilité et l’adaptabilité de l’armée dans ses stratégies de déploiement.

L’un des principaux avantages des missiles terrestres réside dans leurs capacités furtives améliorées. Ces missiles peuvent potentiellement échapper à la détection et minimiser la vulnérabilité aux frappes ennemies.

Cette caractéristique les distingue des autres options de dissuasion, telles que les navires militaires et les avions de combat.

De plus, contrairement aux moyens navals, ces missiles basés au sol ne dépendent ni de ports ni de pistes, offrant ainsi une plus grande flexibilité opérationnelle.

Les États-Unis sont sur le point de déployer des missiles au sol à portée intermédiaire dans la région Indo-Pacifique dans le cadre d’une démarche stratégique visant à renforcer la dissuasion face à l’escalade des prouesses militaires chinoises.

Ces déploiements imminents visent à renforcer les capacités de défense et à contrer l’arsenal croissant de systèmes de missiles chinois.

Options et capacités des missiles : SM-6 et missile de croisière Tomahawk

Des rapports récents indiquent que les versions terrestres du Standard Missile-6 (SM-6) et du missile de croisière Tomahawk font partie des options de missiles envisagées.

Le SM-6, d’une portée de 350 kilomètres (217 milles), et le missile de croisière Tomahawk, d’une portée de 2 500 kilomètres (1 553 milles), sont des choix redoutables.

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Les deux missiles sont compatibles avec le système de capacité de moyenne portée de l’armée américaine, également connu sous le nom de système d’armes Typhon, améliorant ainsi la flexibilité et l’adaptabilité de l’armée dans ses stratégies de déploiement.

L’un des principaux avantages des missiles terrestres réside dans leurs capacités furtives améliorées. Ces missiles peuvent potentiellement échapper à la détection et minimiser la vulnérabilité aux frappes ennemies.

Cette caractéristique les distingue des autres options de dissuasion, telles que les navires militaires et les avions de combat.

De plus, contrairement aux moyens navals, ces missiles basés au sol ne dépendent ni de ports ni de pistes, offrant ainsi une plus grande flexibilité opérationnelle.

Le conseiller principal Mark Cancian a déclaré Nikkei Asie le besoin urgent d’une capacité similaire, citant les inquiétudes concernant les missiles chinois qui constituent une menace pour les bases navales américaines dans le Pacifique occidental.

Il a souligné que posséder de telles capacités permettrait aux États-Unis de cibler des bases chinoises sans risquer la sécurité des navires ou des avions, ce qui pourrait altérer la dynamique du pouvoir dans la région.

Plans de déploiement et spéculations : la recherche d’emplacements stratégiques

Cette initiative marque le premier déploiement potentiel de missiles d’une portée aussi étendue après l’expiration de la Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 2019.

Le traité, conclu en 1987, interdit aux États-Unis et à la Russie de développer et de posséder des missiles terrestres dont la portée s’étend de 500 kilomètres (311 milles) à 5 500 kilomètres (3 417 milles).

Alors que le traité limitait les États-Unis et la Russie, la Chine n’a cessé d’étendre son arsenal de missiles au cours de cette période.

Selon le rapport annuel du Pentagone sur la puissance militaire de la Chine, la Chine dispose d’un arsenal important, avec environ 1 500 munitions d’une portée allant de 1 000 kilomètres (622 miles) à 5 500 kilomètres.

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Cependant, les plans de déploiement des États-Unis restent confidentiels quant aux emplacements spécifiques.

Des spéculations surgissent, indiquant que Guam, un territoire américain, pourrait servir de destination principale pour ces missiles terrestres à portée intermédiaire.

Située à environ 4 000 kilomètres (2 485 miles) du continent chinois, l’emplacement stratégique de Guam pourrait faciliter un déploiement rapide auprès des alliés asiatiques en réponse aux crises émergentes.

Réticence des pays voisins : sensibilités et préoccupations géopolitiques

Malgré cela, les pays voisins comme le Japon et les Philippines hésitent à accueillir ces missiles.

Les inquiétudes tournent autour de la possibilité qu’ils deviennent des cibles directes de représailles chinoises s’ils abritent des missiles américains.

Nikkei Asie les rapports suggèrent en outre que, pour l’instant, ces pays hésitent à assumer de tels risques, ce qui reflète la dynamique géopolitique complexe en jeu dans la région.

Ankit Panda, chercheur principal au Carnegie Endowment for International Peace, a commenté le déploiement potentiel en déclarant : «Ceux-ci seront déployés en permanence dans les territoires américains de la région, principalement à Guam.

Il a toutefois fait allusion à la possibilité pour les alliés d’envisager des déploiements par rotation pendant les crises, en fonction de la dynamique politique future.

L’arsenal nucléaire et la force navale de la Chine s’agrandissent

Dans le même temps, en octobre, le Pentagone a également noté dans son rapport rapport annuel l’arsenal nucléaire croissant de la Chine, avec des projections indiquant une augmentation substantielle de ses ogives opérationnelles d’ici 2030.

En mai, la superpuissance asiatique possédait plus de 500 ogives nucléaires opérationnelles, soit une augmentation significative par rapport aux estimations précédentes.

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Cependant, même si les capacités nucléaires de la Chine augmentent, elles restent considérablement en retard par rapport aux stocks maintenus par la Russie et les États-Unis.

Les États-Unis maintiennent un stock important d’environ 3 700 ogives nucléaires, dont environ 1 419 sont déployées à des fins stratégiques.

De même, la Russie possède environ 1 550 armes nucléaires déployées, accompagnées d’un stock de 4 489 ogives nucléaires, comme l’a rapporté la Fédération des scientifiques américains.

Le dernier rapport du Pentagone souligne la rapidité avec laquelle la Chine modernisation et l’expansion de ses forces nucléaires, dépassant les estimations précédentes en termes d’ampleur et de complexité. Cette croissance substantielle témoigne des efforts intensifiés de la Chine pour diversifier et augmenter ses capacités nucléaires au cours de la dernière décennie.

Au-delà de l’armement nucléaire, la force navale chinoise a également connu une expansion significative. Le Marine chinoise compte désormais plus de 370 navires et sous-marins, soit une augmentation par rapport aux 340 signalés l’année précédente.

Cette expansion s’aligne sur l’ambition du président Xi Jinping de positionner la Chine comme la première puissance militaire de la région.

Notamment, la Chine possède déjà la plus grande marine au monde, ce qui souligne encore davantage ses aspirations maritimes.

Conclusion : façonner la dynamique stratégique de l’Indo-Pacifique

En conclusion, la décision stratégique de l’armée américaine de déployer des missiles terrestres à portée intermédiaire dans la région Indo-Pacifique signifie un changement crucial dans la stratégie de défense face aux capacités militaires croissantes de la Chine.

Tout en visant à renforcer la dissuasion et à maintenir la stabilité régionale, cette décision traverse des sensibilités géopolitiques complexes, façonnant la dynamique du pouvoir dans l’Indo-Pacifique pour les années à venir.

À mesure que les plans se déroulent et que les paysages géopolitiques évoluent, le déploiement de ces missiles continuera sans aucun doute à attirer l’attention et à influencer le calcul stratégique des nations de la région.


2024-06-09 15:01:26
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