Renouvellement des contrats PA et défense des soins de santé : la CGIL et l’UIL retournent dans la rue

2024-10-19 07:00:00

Après les métallurgistes qui sont descendus dans la rue hier pour défendre le secteur automobile, c’est aujourd’hui au tour des fonctionnaires et des personnels de santé de manifester pour défendre “Le salaire, la santé, les droits, l’emploi”, comme indiqué dans le titre de la manifestation nationale convoquée par la CGIL Fonction Publique, l’Uil Fpl et l’Uil Pa. Et comme déjà arrivé hier, les secrétaires généraux de la CGIL et de l’UIL, Maurizio Landini et PierPaolo Bombardieri participeront ensemble au cortège qui partira de la Piazza Barberini à 9h30 puis conclure avec les interventions qui alterneront depuis la scène installée sur la Piazza del Popolo à Rome.

Au centre des demandes se trouvent le renouvellement des conventions collectives nationales, un salaire décent, le déblocage de fonds pour les salaires supplémentaires et le refinancement de fonds pour la reconversion du personnel, un plan extraordinaire d’embauche, donc la demande de moyens plus importants pour le secteur public. la santé, la stabilisation des travailleurs précaires, de meilleures conditions de travail et l’arrêt des privatisations. Il va sans dire que les sommes que le gouvernement entend allouer au renouvellement des marchés publics, 700 millions d’euros, afin de porter le montant des prochaines augmentations de 5,8 à 6%, sont jugées insuffisantes par la CGIL et l’UIL. Il en va de même pour les 900 millions supplémentaires alloués à la santé à partir de l’année prochaine et qui font actuellement l’objet d’un affrontement très violent entre l’opposition et le gouvernement.

Landini : la manœuvre ne se passe pas bien

D’après ce que l’on sait, la manœuvre n’est pas bonne, ce n’est pas ce dont nous avons besoin. Il n’y a pas d’intervention réelle sur les impôts, il n’y a pas d’investissement sérieux dans la santé, il n’y a pas d’argent pour renouveler les contrats et il faut alors annuler ces lois stupides qui ont été faites, qui ont introduit plus de précarité et limité la liberté des personnes. Après cela, bien sûr, nous évaluerons tout et en ce qui nous concerne, il est nécessaire de donner une continuité aux mobilisations commencées avec la grève des métallurgistes” a déclaré hier en marge le secrétaire général de la CGIL, Maurizio Landini. de la manifestation pour la grève dans le secteur automobile.

Zangrillo : j’ai fait de mon mieux

Sur le budget « on n’aurait pas pu faire plus, car nous vivons dans une époque très complexe et les contraintes budgétaires doivent nous rappeler la nécessité d’être très attentifs au contexte dans lequel nous sommes. Nous avons fait un pas que je considère satisfaisant pour le secteur public”, a déclaré le ministre de l’Administration Publique Paolo Zangrillo de Cernobbio. «Pour la première fois depuis vingt ans, nous garantissons la continuité contractuelle», a ajouté le ministre, expliquant qu’avec la nouvelle manœuvre le gouvernement «a non seulement ajusté les ressources disponibles pour les renouvellements 2022-24, sur lesquels nous travaillons avec le syndicat pour signer les contrats, mais les ressources pour le prochain cycle 2025-27 ont déjà été allouées”. Zangrillo a ensuite expliqué qu’en ce qui concerne les contrats, «avec les renouvellements 2016-18, nous avons constaté une augmentation de 3%, avec la manœuvre 2019-21 de 4%. Avec la session 2022-24 que nous négocions actuellement avec le syndicat 6% et avec la session 2025-27 avec les ressources allouées dans cette manœuvre 5,5 pour cent supplémentaires. Comme on me rappelle souvent, même de la part du syndicat, la nécessité de regarder ce que fait le secteur privé, je me demande qui, dans le secteur privé, a réussi à garantir des augmentations de ce genre pendant cette période. Je suis donc satisfait.”

Les syndicats en profitent

Les syndicats de l’AP, présents depuis des semaines à la table d’Aran, où sont notamment en cours les négociations pour le renouvellement des contrats des organismes centraux (ministères, agences, etc.), sont loin d’être satisfaits. Ils se plaignent justement de la rareté des ressources allouées aux contrats : la première offre d’augmentations de 5,8% (maintenant portées à 6%), se heurte en fait à l’inflation qui sur la période 2022-2024 a atteint 16%. En bref, il existe un écart de 10 points entre l’offre et la demande que le gouvernement ne veut pas (et ne peut pas, affirme Zangrillo), combler. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui la CGIL et l’UIL manifestent à nouveau dans la rue. «Et nous serons nombreux» assurent les deux syndicats.



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