Les sanctions continueront de perturber à la fois l’offre et la demande d’exportations d’armes russes et de compliquer considérablement les mécanismes de paiement vers la Russie, ont conclu les services de renseignement britanniques.
Comme indiqué dans le rapport du ministère britannique de la Défense, une étude menée par l’Institut d’économie du développement de la Banque de Finlande montre que les pays tiers imposent une majoration de plus de 60 % sur l’exportation de certains produits soumis à des sanctions vers la Russie.
Selon les renseignements britanniques, même si la Russie a augmenté sa production de munitions clés les plus couramment utilisées en Ukraine, telles que les obus d’artillerie, les sanctions affecteront probablement les systèmes d’armes russes les plus avancés et les plus sophistiqués.
La production et le développement de ces systèmes feront presque certainement appel de plus en plus à des pièces et à des technologies étrangères.
Les majorations des pays tiers sur les produits sanctionnés et l’impact qui en résulte ont presque certainement contribué à une baisse significative des exportations d’armes russes et à une augmentation des retards de livraison, y compris à certains des principaux clients d’armes restants, a déclaré le ministère britannique de la Défense.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, la part de la Russie dans le commerce mondial des armes est tombée à 11 % entre 2019 et 2023, contre 21 % entre 2014 et 2018.
Les renseignements britanniques ont analysé la capacité de la Russie à construire et à équiper deux nouvelles armées de 14 divisions et 16 brigades annoncées par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, mais remettent en question leur efficacité en raison d’un entraînement limité, d’équipements obsolètes et de problèmes d’infrastructure.
2024-04-01 16:40:42
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