Le tribunal d’Aveiro a reporté aujourd’hui au 29 janvier le début du procès de sept soldats de l’Armée de l’Air prétendument impliqués dans un projet de détournement d’argent de la direction de l’aérodrome de manœuvre n°1 (AM1) d’Ovar.
Au cours de l’audience, le président du tribunal a expliqué que le report était dû à l’absence des avocats de deux accusés.
L’un des avocats a annoncé qu’il ne pourrait pas assister à l’audience et l’autre a renoncé à sa procuration, le mandant étant sommé de désigner dans un délai de 20 jours un nouvel avocat, à défaut de quoi un défenseur datif sera désigné.
Parmi les accusés figurent l’ancien commandant de l’AM1 (actuelle base aérienne n°8) et des militaires de divers grades qui, au moment des faits, étaient liés à l’armée de l’air portugaise, notamment des officiers et des assistants opérationnels.
Les prévenus sont accusés de divers délits d’abus de pouvoir, de détournement de fonds, de détournement de fonds et de déni de justice et de malversations.
Les faits criminels remontent à la période comprise entre octobre 2018 et avril 2021, lorsque le principal accusé agissait en tant que commandant de l’AM1 à Ovar, dans le district d’Aveiro.
L’accusation du Ministère Public (MP) indique que le colonel, actuellement à la retraite, a obtenu des avantages illégitimes pour lui-même et sa famille et a reçu ou accordé des avantages indus à d’autres militaires et travailleurs civils de l’unité, causant une perte pour l’État de près de 200 mille euros.
Selon l’enquête, les prévenus ont indûment autorisé et justifié des ajustements dans les stocks de bilan alimentaire du mess AM1, ce qui correspondait à un « écart absolu » d’environ 120 mille euros.
L’accusation indique également que l’ancien commandant n’a pas mangé au mess, ayant donné des instructions pour que ses repas soient transportés quotidiennement à son domicile, ainsi que ceux de sa femme et de son fils, qui n’avaient pas droit à la nourriture aux frais du Air Force, ce qui a donné lieu à un avantage patrimonial indu d’environ 17 000 euros.
Au cours de la période en question, l’ancien commandant aurait également reçu à son domicile des denrées alimentaires et différents articles, normalement non consommés au mess, notamment du vin de la marque « Papa Figos » et des spiritueux, différents fruits, comme la papaye et la mangue, des gâteaux. , chocolats, jus de fruits, eau gazeuse, fromages, beurre, sauces, assaisonnements et légumes, d’une valeur de près de 14 000 R$.
L’officier aurait également demandé et reçu des porcelets lors des fêtes de Noël 2019 et 2020 et lors de la fête d’anniversaire d’un de ses enfants, ayant également fourni du travail supplémentaire aux employés civils du mess dans des activités personnelles et des fêtes, dont le coût a été supporté par AM1. .
Le député a demandé que les prévenus soient condamnés à payer à l’État environ 238 mille euros, correspondant au préjudice causé, et a également ordonné l’extraction d’un certificat à envoyer à la Cour des comptes pour une éventuelle détermination de la responsabilité financière.