Il s’est écoulé sept mois depuis le séisme dévastateur qui a secoué la région d’Al Haouz, laissant derrière lui un bilan tragique et des défis monumentaux à relever. Malgré les pertes humaines et matérielles considérables, le Maroc se relève lentement mais sûrement des décombres, montrant une remarquable résilience et une détermination à reconstruire et à prospérer.
Lorsque le séisme a frappé en septembre dernier, son impact initial a été dévastateur : près de 3 000 vies perdues, 5 500 blessés et 60 000 habitations réduites en ruine. Dans les premiers jours qui ont suivi cette terrible tragédie, il était difficile de mesurer pleinement l’impact économique de la catastrophe. Cependant, grâce aux efforts de reconstruction massifs lancés par les autorités marocaines et à une économie résiliente, les perspectives semblent moins sombres sept mois plus tard.
Le Maroc, déjà reconnu pour sa résilience à travers sa gestion efficace de la pandémie, a su répondre de manière impressionnante à cette nouvelle crise. En plus du programme important de reconstruction et de relogement initié par S.M le Roi, représentant 10 % du PIB sur cinq ans, le pays vise à intensifier ses efforts dans les projets socio-économiques pour relancer l’élan économique et favoriser la croissance. La Banque mondiale note une amélioration de la croissance économique du pays après une année de ralentissement.
Les investissements étrangers ont également joué un rôle crucial dans la résilience économique du Maroc, tout comme la politique de diversification économique du pays visant à réduire sa dépendance à l’égard de secteurs traditionnels. Les autorités marocaines ont adopté une approche proactive en matière de développement économique, mettant en œuvre des politiques stimulant l’investissement, l’innovation et les infrastructures.
Malgré ces avancées, le Maroc doit néanmoins faire face à plusieurs défis dans sa quête de reconstruction, notamment en matière de gestion des ressources financières allouées au plan de reconstruction et de renforcement de sa résilience aux catastrophes naturelles à venir. Il est crucial de tenir compte des dimensions sociales, environnementales et culturelles dans le processus de reconstruction pour garantir une reprise inclusive et durable.