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Résistance au Pyrazinamide TB à Bombo Gen

by Nouvelles

Voici une traduction et adaptation de l’article, respectant les consignes fournies :

La résistance au pyrazinamide : une menace croissante chez les nouveaux patients diagnostiqués pour la tuberculose

la tuberculose (TB) demeure une cause majeure de morbidité et de mortalité à l’échelle mondiale, exacerbée par l’émergence de souches de Mycobacterium tuberculosis résistantes aux médicaments.La tuberculose résistante aux médicaments est une préoccupation majeure, avec plus de 500 000 cas estimés de TB multirésistante/résistance à la rifampicine en 2020.Ce phénomène est en partie attribuable à un faible taux de succès thérapeutique, avec seulement 57 % des patients suivant les schémas thérapeutiques conventionnels atteignant les objectifs fixés. En 2023, 10,8 millions de personnes ont été diagnostiquées avec la tuberculose.Le pyrazinamide (PZA) est un médicament antituberculeux de première ligne, essentiel dans la prise en charge de la tuberculose, qu’elle soit sensible ou multirésistante, particulièrement aux premiers stades de l’infection.L’activité antibactérienne du PZA nécessite une enzyme, la pyrazinamidase, encodée par le gène pncA, présente chez les bacilles tuberculeux sensibles au PZA.Cette amidase convertit le pyrazinamide en acide pyrazinoïque (POA),doté de propriétés antituberculeuses.Il a été rapporté que l’activité pyrazinamidase d’une souche de M. tuberculosis est corrélée à sa sensibilité au PZA et que toute mutation au sein du gène pncA peut entraîner une résistance au pyrazinamide.La résistance au pyrazinamide est devenue une préoccupation mondiale croissante, en particulier dans les régions fortement touchées par la TB et la co-infection par le VIH.

Des études récentes indiquent que la résistance au pyrazinamide est de plus en plus fréquente, avec un taux global d’environ 11 % à 58 % dans les cas de TB multirésistante (MDR). En Afrique subsaharienne, la résistance au pyrazinamide varie, mais les études suggèrent une augmentation notable dans les zones où les taux de TB et de co-infection par le VIH sont élevés.

La résistance au pyrazinamide est souvent liée au gène pncA, qui code pour l’enzyme pyrazinamidase. Une forte occurrence de résistance au pyrazinamide a été observée chez les patients atteints de Mycobacterium tuberculosis sous traitements médicamenteux standards et nouveaux, ce qui a mis en évidence une demande accrue pour les tests de routine de la résistance au pyrazinamide par la détection du gène pncA.

Dans un contexte où la prévalence du VIH est élevée et où la TB représente un problème de santé publique majeur, il est essentiel de comprendre la prévalence de la résistance au pyrazinamide et le rôle des mutations du gène pncA. La progression du VIH et le traitement de la TB sont bien documentés,les patients séropositifs étant plus susceptibles de développer des souches résistantes en raison de leur état d’immunodéficience. Cependant, l’interaction entre la résistance au pyrazinamide et la co-infection par le VIH reste mal comprise.

Méthodologie

Cette étude transversale, menée en laboratoire, a été réalisée au sein du département de microbiologie d’un hôpital militaire. des échantillons d’expectorations positifs pour Mycobacterium tuberculosis ont été collectés par échantillonnage aléatoire simple, conformément aux directives du Clinical Laboratory Standard Institute pour la collecte d’expectorations.

La population étudiée comprenait des patients nouvellement diagnostiqués, positifs à l’expectoration et confirmés par GeneXpert, consultant au service ambulatoire de l’hôpital, âgés de 14 à 80 ans.

La taille de l’échantillon a été estimée à 166 patients positifs pour Mycobacterium tuberculosis confirmés par GeneXpert.

Procédures de laboratoire

Le traitement des échantillons a été effectué sous une hotte de biosécurité de niveau 3. L’analyze GeneXpert a été utilisée. Au moins 1 mL d’expectoration en suspension a été transféré dans un tube conique à bouchon vissé contenant le réactif Cepheid GeneXpert MTB/RIF pour la détection de Mycobacterium tuberculosis et l’identification de la résistance à la rifampicine. Le test GeneXpert MTB/RIF a été réalisé pour la détection de MTB et l’identification de la résistance à la rifampicine parmi les échantillons collectés avant de procéder aux techniques moléculaires.

Amplification du gène pncA

L’extraction de l’ADN à partir des expectorations a été réalisée à l’aide de bromure de cétyltriméthylammonium (CTAB).Les amorces utilisées comprenaient : l’amorce sens pncA-F (50-GGCCCGATGAAGGTGTCGTA) et l’amorce antisens pncA-R (50-CGGACGGATTTGTCGCTCACTAC). Les amorces pncA ont été conçues selon la séquence de référence de Mycobacterium tuberculosis (numéro d’accès GenBank AL123456.3).

Le mélange maître PCR a été préparé comme suit : tampon 10x 2,5 µL, dNTP 0,5 µL, Taq polymérase 0,5 µL, amorce sens 0,5 µL (10 µM), amorce antisens 0,5 µL (10 µM), matrice d’ADN 3,0 µL et H2O sans RNase 17,5 µL, pour un volume réactionnel final de 25,0 µL.

Amplification/Cyclage PCR

L’amplification PCR a été réalisée dans un thermocycleur PCR conventionnel (CLASSIC K960 Thermal Cycler), avec une étape de pré-dénaturation à 98 °C pendant 10 minutes, une dénaturation à 98 °C pendant 15 secondes, une hybridation à 61,2 °C pendant 15 secondes, une extension à 72 °C pendant 10 secondes, et une terminaison avec une extension finale à 72 °C pendant 5 minutes pendant 40 cycles. L’électrophorèse a été réalisée à 200 V et 80 mA pendant 1 heure. Les bandes ont été visualisées à l’aide du transilluminateur Gene-Flash.

Analyse des données

Les données ont été analysées à l’aide du logiciel STATA version 17. Les variables catégorielles ont été exprimées en nombres (n) et en pourcentages (%).Tous les tableaux ont été construits.

Résultats

Données démographiques des patients nouvellement diagnostiqués pour Mycobacterium tuberculosis

Un total de 166 échantillons d’expectorations positifs pour Mycobacterium tuberculosis ont été analysés. La majorité (53 %, n = 88) étaient des adultes âgés de 30 à 49 ans, avec un âge moyen des patients de 36 ans (intervalle : 14 à 80 ans).Les hommes représentaient 55 % (n = 91) de la population de l’échantillon, et 70 % (n = 115) des échantillons d’expectorations positifs étaient séropositifs pour le VIH.

Prévalence de la résistance au pyrazinamide chez les patients nouvellement diagnostiqués pour Mycobacterium tuberculosis

La majorité des patients nouvellement diagnostiqués pour Mycobacterium tuberculosis (160/166,soit 96 %) n’ont montré aucune détection de la résistance à la rifampicine,tandis que les 6/160 restants (4 %) ont montré une résistance indéterminée à la rifampicine. De plus, les données analysées ci-dessous révèlent que le gène d’état pncA montre que plus des deux tiers (114, soit 69 %) des patients ne présentaient aucune mutation et n’étaient donc pas résistants au traitement contre mycobacterium tuberculosis, tandis que 52 (31 %) des patients ont montré une résistance au traitement contre la tuberculose.

Détection de la résistance au pyrazinamide parmi les données démographiques des patients nouvellement diagnostiqués pour la MTB

Les patients nouvellement diagnostiqués pour Mycobacteria tuberculosis présentant une résistance au pyrazinamide étaient principalement des adultes âgés de 30 à 49 ans. La résistance au pyrazinamide a été principalement détectée chez ceux qui avaient un statut VIH positif (29, soit 56 %).

Prévalence de la résistance au pyrazinamide chez les patients nouvellement diagnostiqués pour la MTB

La majorité des patients nouvellement diagnostiqués pour Mycobacteria tuberculosis (160/166, soit 96 %) n’ont montré aucune détection de la résistance à la rifampicine, tandis que les 6/160 restants (4 %) ont montré une résistance indéterminée à la rifampicine lors de l’utilisation de la machine GeneXpert. De plus, le gène d’état pncA a montré que plus des deux tiers (114, soit 69 %) des patients étaient de statut négatif, indiquant l’absence de résistance au traitement contre la tuberculose. Cependant, 52 (31 %) des patients ont montré…

La résistance au pyrazinamide et son impact sur la tuberculose : FAQ

Voici une section FAQ pour répondre aux questions courantes sur la résistance au pyrazinamide (PZA) dans le contexte de la tuberculose (TB).

Qu’est-ce que le pyrazinamide et pourquoi est-il crucial ?

Le pyrazinamide (PZA) est un médicament de première ligne, essentiel dans le traitement de la tuberculose, spécialement en début de traitement, qu’elle soit sensible ou multirésistante.

Comment le PZA fonctionne-t-il ?

Le PZA est une pro-drogue qui nécessite l’enzyme pyrazinamidase,produite par le gène pncA,chez les bactéries tuberculeuses sensibles. La pyrazinamidase transforme le PZA en acide pyrazinoïque (POA), qui combat l’infection.

Qu’est-ce que la résistance au pyrazinamide ?

La résistance au PZA se produit lorsque les bactéries tuberculoses ne peuvent pas être tuées par le médicament. Les mutations dans le gène pncA sont une des principales causes de résistance.

Quelles sont les causes de la résistance au pyrazinamide ?

Les mutations du gène pncA sont souvent associées à la résistance au pyrazinamide [[1]].

La résistance au pyrazinamide est-elle fréquente ?

La résistance au PZA est croissante, allant de 11% à 58% dans les cas de tuberculose multirésistante (MDR) [[3]].

Quel est le rôle des mutations du gène pncA ?

Les mutations dans le gène pncA peuvent entraîner une résistance au pyrazinamide [[1]], empêchant l’activation du PZA en POA.

Comment la résistance au pyrazinamide est-elle détectée ?

La résistance au pyrazinamide est détectée grâce aux tests de sensibilité aux médicaments et à la recherche de mutations du gène pncA.

Les personnes atteintes du VIH sont-elles plus susceptibles de développer une résistance au PZA ?

Oui, les personnes atteintes du VIH peuvent être plus susceptibles de développer des souches résistantes à cause de leur immunodéficience.

Où la résistance au pyrazinamide est-elle préoccupante ?

la résistance au pyrazinamide est particulièrement préoccupante dans les régions avec des taux élevés de TB et de co-infection par le VIH.

Résumé des résultats de l’étude

| Caractéristique | Résultat |

|—|—|

| Échantillon analysé | 166 échantillons d’expectorations |

| Tranche d’âge dominante | 30 à 49 ans (53%) |

| Séropositivité VIH | 70% des échantillons positifs pour VIH |

| Résistance à la rifampicine | 4% résistance indéterminée |

| Statut du gène pncA | 69% pas de mutation (pas de résistance) ; 31% avec mutation (résistance) |

| Statut VIH et résistance au PZA | La résistance détectée principalement chez les patients séropositifs (56%) |

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