Home » Santé » Résistance mentale : un appel à l’engagement collectif

Résistance mentale : un appel à l’engagement collectif

by Nouvelles

L’engagement reste fort pour défendre la loi qui a fermé les hôpitaux psychiatriques judiciaires (OPG),malgré les obstacles rencontrés. Cette loi représente un succès et un pari vital pour le pays.Des changements concrets et des résultats attendus se concrétisent, malgré des « hostilités idéologiques ».

Les discussions sur les OPG,les Résidences pour l’exécution des mesures de sécurité (REMS),la maladie mentale,la dangerosité sociale et l’abolition de la responsabilité ont révélé une objectivation profonde de la part des institutions académiques et des psychiatries actuelles. Des projets de loi et des propositions de retour aux OPG refont surface,évoquant la sécurité,la dangerosité,la coercition,la réclusion et la négation de l’autre.

La commission du Sénat a choisi le projet de loi Zaffini comme base de discussion. Il est nécessaire de réexaminer ce texte et de préparer des amendements. Le Forum s’efforce d’établir un dialogue constructif avec les associations concernées afin d’ouvrir des perspectives de discussion et de convergence.

La réforme en Italie a permis une « libération » considérable et inattendue. Elle a non seulement entraîné la fermeture des asiles psychiatriques publics,mais a également reconnu les droits civiques des personnes souffrant de troubles mentaux. Elle a transformé la relation entre la psychiatrie et la justice, initié la création d’un réseau de services de santé mentale sur tout le territoire national, modifié le destin de milliers de personnes et de leurs familles, et amorcé un changement radical d’attitude envers la diversité, mettant en évidence l’absence de liberté, l’inégalité et l’exclusion sociale. Malgré ces avancées législatives et organisationnelles, un changement de paradigme profond, une reconnaissance de la présence du sujet et une nouvelle conscience éthique ne se sont pas pleinement concrétisés. La campagne #180benecomune, qui appelle à rester humains, souligne cette nécessité.

Les personnes vivant avec des troubles mentaux risquent encore de voir leurs droits bafoués, de subir l’abandon ou des soins objectivants, la discrimination, l’isolement et la perte de leur rôle social.

Les bouleversements politiques et culturels actuels menacent la dimension humaine qui avait été patiemment réintégrée dans le travail quotidien. La santé mentale traverse une période difficile, marquée par le risque d’une appropriation du terrain par des approches psychiatriques axées sur le cerveau, la dangerosité, la distance et le secteur privé. Un dialogue public ouvert, honnête et participatif fait défaut, tout comme un esprit critique permettant de s’orienter et d’affirmer un choix de positionnement.

L’inquiétude grandit face à ces évolutions.Que savent les jeunes professionnels de la « révolution » qui a marqué les décennies passées, des droits reconquis par les personnes souffrant de troubles mentaux et de Franco Basaglia ? Que pouvons-nous offrir aux jeunes, en particulier aux jeunes psychiatres ?

La destruction et la perte de ressources vitales sont préoccupantes.Les jeunes qui s’engagent dans les métiers du soin risquent de se retrouver dans des environnements vides de sens, où la contention, les portes fermées, les caméras et les prescriptions massives de psychotropes sont considérées comme des traitements « scientifiques » indispensables.On leur apprend à maintenir une distance !

Un échange autour d’un café serait souhaitable. C’est dans cet esprit qu’est né le Forum santé mentale.

L’optimisme persiste, car des personnes généreuses, de jeunes professionnels, des services dignes et des réseaux de personnes concernées, de familles, de citoyens actifs, d’associations et de coopératives maintiennent vivantes les possibilités offertes par le changement. ces initiatives, bien que fragiles, témoignent des avancées réalisées. Beaucoup participent au « café de la place » du Forum. La campagne #180benecomune et la proposition d’envoyer Marco Cavallo rendre visite aux personnes enfermées dans les Centres de rétention administrative (CRA) nécessitent un engagement fort.

Il est essentiel de rester présent et conscient de l’importance de nos paroles et de nos expériences.

« En Italie avec la réforme est advenue une grande, impensable “libération”. Un changement qui non seulement a fermé les manicomi publics; ha riconosciuto il diritto di cittadinanza alle persone con disturbo mentale; ha mutato il vecchio rapporto tra psichiatria e giustizia; ha dato avvio alla formazione di un sistema di servizi di salute mentale ormai diffusi in tutto il territorio nazionale; ha mutato il destino di migliaia di uomini e donne con l’esperienza del disturbo mentale e dei loro familiari; ha avviato un radicale mutamento di atteggiamento nei confronti di ogni forma di diversità evidenziando l’illibertà, la disuguaglianza e l’esclusione sociale. »

La Réforme Psychiatrique Italienne : Succès, Défis et Perspectives d’Avenir

L’Italie a connu une conversion majeure de son système psychiatrique, marquée par la fermeture des hôpitaux psychiatriques et l’instauration de nouveaux modèles de soins. Malgré des succès indéniables, cette réforme reste fragile face à des pressions et des défis contemporains.

La “Libération” et ses Conséquences

La réforme psychiatrique italienne a entraîné une “libération” sans précédent (texte principal), fermant les asiles psychiatriques publics et reconnaissant les droits civiques des personnes souffrant de troubles mentaux. Elle a transformé la relation entre psychiatrie et justice, initié un réseau national de services de santé mentale, et modifié le destin de milliers de personnes et leurs familles (texte principal). Cette réforme est largement considérée comme un succès,malgré la persistance d’obstacles et d’hostilités idéologiques (texte principal).

Cependant, ce changement de paradigme n’est pas complet.des défis importants persistent, notamment le risque de bafouement des droits, d’abandon ou de soins objectivants, de discrimination, d’isolement et de perte du rôle social pour les personnes concernées (texte principal).Le risque d’un retour à des pratiques plus coercitives, axées sur la dangerosité et la médication massive, est une préoccupation majeure (texte principal).

Le Rôle de Franco Basaglia

La réforme est fortement associée au travail de Franco Basaglia, psychiatre italien considéré comme une figure majeure de la psychiatrie choice [[2]]. Son expérience à Gorizia, transformant radicalement l’hôpital psychiatrique de cette ville, est reconnue comme un tournant clé [[3]].

Débats actuels et le Projet de Loi Zaffini

Des discussions animées entourent les OPG (hôpitaux psychiatriques judiciaires), les REMS (Résidences pour l’exécution des mesures de sécurité), la dangerosité sociale et l’abolition de la responsabilité (texte principal). Le projet de loi Zaffini, choisi comme base de discussion par la commission du Sénat, suscite des interrogations et nécessite un réexamen approfondi ainsi que des amendements (texte principal). Certaines propositions cherchent un retour vers des pratiques plus coercitives, alimentant les inquiétudes concernant la sécurité et les droits des personnes concernées (texte principal).

L’avenir de la réforme : entre optimisme et inquiétude

La campagne #180benecomune, qui appelle à préserver l’approche humaine, souligne la nécessité d’un changement de paradigme profond (texte principal). L’avenir de la réforme est incertain, entre l’optimisme de ceux qui maintiennent vivantes les avancées réalisées et l’inquiétude face aux pressions politiques et culturelles actuelles (texte principal). Le manque de dialog public et d’esprit critique est un obstacle majeur à la pérennisation de la réforme. Il est crucial de transmettre l’héritage de Basaglia et de la réforme aux jeunes professionnels de santé mentale.

Tableau récapitulatif : Avancées et Défis de la Réforme Psychiatrique Italienne

| Aspect | Avancées | Défis |

|—————————————|—————————————————————————–|————————————————————————————|

| Soins | Fermeture des asiles psychiatriques, création d’un réseau de services de santé mentale | Risques de soins objectivants, de médication excessive, de retour à la coercition |

| Droits | Reconnaissance des droits civiques des personnes souffrant de troubles mentaux | Bafouement des droits, discrimination, isolement, perte du rôle social |

| Justice | Transformation de la relation entre psychiatrie et justice | Discussions sur les OPG et REMS, propositions de loi visant à renforcer la sécurité |

| Approche | Prise en compte de la dimension humaine | Risque d’influence des approches axées sur le cerveau, la dangerosité et le secteur privé |

| mobilisation | Campagne #180benecomune, engagement des professionnels et associations | Manque de dialogue public et d’esprit critique |

FAQ

Q : Qu’est-ce que la réforme psychiatrique italienne ?

R : Elle a abouti à la fermeture des asiles psychiatriques et à la mise en place de services de santé mentale communautaires, axés sur les droits des personnes concernées.

Q : Quel est le rôle de Franco Basaglia ?

R : Il est considéré comme une figure clé de cette réforme, ayant pionnéré une approche alternative aux soins psychiatriques traditionnels.

Q : Quels sont les défis actuels ?

R : Le risque de retour à des pratiques plus coercitives, le manque de ressources et le manque de dialogue public.

Q : Quelle est l’importance de la campagne #180benecomune ?

R : Elle appelle à un engagement pour maintenir une approche humaine dans les soins de santé mentale.

Q : Quel est l’enjeu du projet de loi Zaffini ?

R : Il est au cœur des débats actuels sur une potentielle évolution du système vers des pratiques plus restrictives.

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.