Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) travaille en collaboration avec l’Institut national de pédologie (INP) pour restaurer et améliorer la fertilité des sols dans les régions de Thiès, Fatick et Kaolack, dans le but d’obtenir de très bons rendements pour les cultures de riz. Mar Ndiaye, responsable de l’INP pour la zone Sine-Saloum, a déclaré que ces actions permettraient d’atteindre l’autosuffisance en riz. Une visite de terrain de trois jours a été effectuée dans plusieurs sites rizicoles des régions concernées. À Kaolack, des rizières et un champ cultivé par 67 femmes membres du GIE “Jokko” ont été visités à Médina Guèye, ainsi qu’une rizière de cinq hectares à Ndiassé Sadio. L’INP mène diverses activités de restauration et d’analyse des sols, notamment des parcelles de démonstration qui permettent aux producteurs de tester différents types de fertilisants. Cette année, quinze parcelles de démonstration réparties dans les régions de Thiès, Fatick et Kaolack ont bénéficié d’un suivi étroit grâce à la contribution d’étudiants. Le PDCVR et l’INP ont fourni aux producteurs plus de deux cents tonnes de matières organiques, ainsi que plus de trente tonnes d’engrais minéral et quarante tonnes de semences certifiées et adaptées à la salinité des sols. L’augmentation des superficies emblavées laisse espérer de bons rendements en riz. Dans la zone de Fatick, par exemple, plus de 1500 hectares ont été emblavés pour la culture du riz, ce qui représente environ 2000 hectares au total dans les zones d’intervention. Par conséquent, le responsable de l’INP dans la zone Sine-Saloum affirme que les rendements de riz augmenteront considérablement cette année dans la zone de Kaolack.
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