Restructuration de l’armée chinoise : Luttes fratricides, corruption et opacité au pouvoir

Restructuration de l’armée chinoise : Luttes fratricides, corruption et opacité au pouvoir

En Chine, l’armée fait l’objet d’une vaste restructuration. Les raisons de cette purge sont floues : querelles internes, corruption, soupçons d’espionnage ? L’opacité règne dans les coulisses du pouvoir. Vendredi, Pékin a mis fin à plusieurs mois d’incertitude après le limogeage du ministre de la Défense Li Shangfu en nommant enfin un successeur. Mais cette restructuration ne s’arrête pas là, alors que l’armée chinoise cherche à asseoir sa dominance régionale en tant que plus grande armée du monde.

Les têtes continuent à tomber dans l’armée, et le pouvoir en place reste muet, comme à son habitude, sans donner la moindre explication sur cette purge qui a commencé avec la disparition du ministre de la Défense Li Shangfu en août dernier.

Au lendemain de la nomination de son remplaçant, Dong Jun, anciennement commandant de la marine, Pékin annonce l’exclusion de neuf responsables militaires de son Parlement, dont quatre généraux d’une unité chargée des missiles stratégiques. Une unité ultra-sensible car elle supervise les armes nucléaires de la Chine. En juillet dernier, les autorités avaient déjà procédé à une réorganisation de cette unité suite à des allégations de corruption impliquant son ancien chef.

Le nouveau ministre de la Défense aura-t-il le pouvoir nécessaire pour remettre de l’ordre dans les rangs de l’armée ? Il est probable que Dong Jun aura un rôle principalement représentatif, car seule la Commission militaire centrale dirigée par le président chinois Xi Jinping contrôle et commande effectivement les forces armées du pays.

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