Résultats des élections à Barcelone et 4 faits pour les comprendre

Résultats des élections à Barcelone et 4 faits pour les comprendre

Barcelone arrive à élections municipales de ce 28M, comme cela s’est déjà produit en 2019, avec des intentions de vote complètement partagées. La Ciudad Condal, protagoniste en 2015 du phénomène de la « nouvelle politique » avec l’irruption des soi-disant « conseils municipaux du changement », huit ans plus tard fait face à un test décisif pour la gauche à gauche du PSOE. À l’honneur, l’héritage de l’actuelle maire, Ada Colau, près d’une décennie après avoir pris les rênes de l’administration barcelonaise. Face à elle, la poussée du socialiste Jaume Collboni. La continuité du projet initié par la confluence des communs dépend du résultat obtenu.

De son résultat… et de celui des autres formations. Car lors des deux derniers appels aux urnes, Colau et Barcelona en Comú ont été contraints de s’entendre avec d’autres partis pour prendre le contrôle de la ville : en 2015, elle a été investie comme maire grâce aux voix de son parti, mais aussi à celles d’ERC (5), PSC (4) et CUP (1). En 2019, il a pu continuer à exercer ses fonctions grâce à un accord de gouvernement avec le PSC et aux votes favorables de trois des conseillers de l’ancien candidat de Barcelone pel Canvi-Ciutadans, Manuel Valls. Maintenant, en 2023, il reste à voir si les crises successives qui ont frappé Barcelone ont fait des ravages sur Colau et son équipe gouvernementale ou Ils n’ont pas réussi à complètement éroder l’image de sa gestion.

Données à prendre en compte à Barcelone

  • Des prix de location aux “squatters”. Deux questions clés qui ont focalisé la campagne de Barcelone et que l’opposition a utilisées comme arme de jet dans la course électorale. Les augmentations abusives des loyers dans la ville –le premier du classement espagnol– ont étouffé politiquement Colau, qui doit également faire face à des critiques continues pour sa “tolérance” avec le mouvement des squatters, car il a été critiqué sans doute ou reste de la droite et de l’extrême droite, surtout après les incidents de Bonanova.
  • ‘Changer’ d’usure. Comme cela s’est produit dans certaines villes gouvernées par les marques «blanches» de Podemos, le phénomène des «conseils du changement» s’est usé ces dernières années, perdant dans de nombreux cas cet esprit de conquêtes sociales avec un air de renouveau radical dans la ville gestion. C’est ainsi que le montrent les résultats des dernières élections. La survie de la « nouvelle politique » et de son modèle politique, social et économique dépend directement de Colau et de Barcelona en Comú.
  • Incertitude après 28 mois. En 2019, les résultats des élections municipales à Barcelone ont montré une fracture totale du vote entre les différentes forces politiques qui a conduit, côté progressiste, à un dialogue et une négociation nécessaires pour arriver à la mairie. Tout indique que ce scénario se répétera le 28 mai, ce qui obligerait à procéder de manière similaire aux dernières élections de part et d’autre du conseil. Que ce soit à gauche ou à droite, il semble presque certain que le nouveau gouvernement barcelonais sera multicolore.

Partis et candidats barcelonais

  • Barcelone en commun – Ada Colau, maire actuelle
  • CFP -Jaume Collboni
  • ERC -Ernest Maragall
  • Ensemble pour la Catalogne -Xavier Trias
  • polypropylène -Daniel Sirera
  • Citoyens -Anna Grau
  • TASSE -Basha Changue
  • Voix – Gonzalo de Oro-Pulido
  • braver – Eva Parera
  • Barcelone c’est toi -Daniel Vosseler
  • L’alternative Verts/Verts -Santiago Vilanova

Les résultats de Barcelone en 2019

Miser: 66,17%

  • ERC + BCN – NOVA – AM : 21,35 % (10 sièges)
  • Barcelone en Comú-ECG : 20,71 % (10 sièges)
  • PSC-CP : 18,4 % (8 sièges)
  • BCN Change-C : 13,2 % (6 sièges)
  • JxCAT : 10,47 % (5 sièges)
  • PP : 5,01 % (2 sièges)

Lors des dernières élections municipales à Barcelone, L’ERC était la partie gagnante. Cependant, Ada Colau a finalement été réélue après avoir trouvé un accord avec le PSC et obtenu trois voix de la candidature de Manuel Valls, obtenant ainsi le nombre nécessaire pour être élue à la majorité absolue (21 voix sur 41). L’investiture s’est déroulée au cours d’une séance plénière très tendue, en proie à de durs reproches entre partis et à des manifestations indépendantistes dans la rue.

Barcelone, bastion socialiste

Deux clés régissent les mandats politiques de Barcelone depuis l’arrivée de la démocratie en Espagne. Le premier, que la force prédominante tout au long de ces décennies a été le PSC socialiste, qui depuis l’année 79 a été imposée avec force au reste des partis. Jusqu’en 2011, année où Convergència i Unió et Xavier Trias -curieusement, à nouveau candidat, bien que cette fois avec Junts per Catalunya- a arraché la victoire aux socialistes dirigés à l’époque par Jordi Hereu, qui se présentait pour sa réélection après sa victoire électorale en 2006.

Justement, l’autre élément principal des élections de Barcelone a été la croissance progressive des mouvements d’indépendance parmi les options de vote ; une croissance qui s’est plus clairement manifestée depuis 2010. Aujourd’hui, Junts (conservateur) et Esquerra Republicana (progressiste) rassemblent un grand nombre de personnes en raison de leur affinité avec le modèle indépendantiste, une approche qui a conduit les deux formations à rapprocher leurs positions dans ce respect malgré leurs différences idéologiques.

2023-05-28 17:25:19
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