Le match : 1-2
Alors que l’OL continue sa remontée au classement (10e) avec une quatrième victoire consécutive (2-1), Metz (17e) a concédé une neuvième défaite lors de ses dix derniers matchs de Ligue 1. Pourtant, les Grenats ont plutôt bien commencé le match. Si Gift Orban s’est signalé offensivement à deux reprises (7e, 12e), c’est sur l’un de ses nombreux ballons perdus (9 en 45 minutes) que Lyon a encaissé le premier but.
Le Messin Georges Mikautadze a profité d’une erreur du Nigérian, avant d’éliminer Jake O’Brien d’un superbe grand pont et de conclure d’un piqué bien senti (1-0, 13e). Un but, son premier depuis son retour en janvier, qui a réveillé les travées du stade Saint-Symphorien, dont l’un des groupes ultras, la Gruppa, avait pourtant annoncé « 15 minutes de silence pour résumer les 15 années de présidence de Monsieur Serin : tristes, silencieuses et vides de sens ».
1/30
Metz n’a pris qu’un seul point sur les 30 derniers possibles en Ligue 1. Battus à neuf reprises lors des dix derniers matchs, les Grenats ont seulement réussi à tenir en échec Marseille (1-1), le 9 février.
En difficulté, les Lyonnais ont perdu de nombreux ballons exploités par Lamine Camara notamment (14e, 37e). Ils ont également profité de la nervosité de la défense messine pour inquiéter Alexandre Oukidja (24e, 25e). Héroïque, le gardien grenat a cédé juste avant la mi-temps. À l’affût au cœur de la surface, le capitaine lyonnais Alexandre Lacazette a récupéré un tir raté de Clinton Mata, qu’il a contrôlé pour reprendre de volée à bout portant (1-1, 45e+1).
Le joueur : Saïd Benrahma enfin lancé ?
En seconde mi-temps, les Messins ont reculé trop et ont souffert face aux assauts lyonnais. C’est logiquement que Saïd Benrahma, entré dès la pause à la place d’Orban, a marqué son premier but avec Lyon sur une passe de Maxence Caqueret (1-2, 61e). Contrairement à son coéquipier habitué à jouer dans l’axe et régulièrement rappelé à l’ordre par Pierre Sage, l’Algérien a parfaitement rempli sa mission en mettant à mal les Messins sur l’aile gauche.
Peu sollicité, Anthony Lopes a parfaitement géré les quelques situations délicates (68e, 90e+3) pour permettre aux Lyonnais de poursuivre leur redressement. Tout le contraire des Messins qui semblent se diriger tout droit vers la Ligue 2, et dont les supporters ont envahi le terrain quelques minutes après le coup de sifflet final pour exprimer leur mécontentement.
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