Un an d’innovation dans la distribution des médicaments : point sur les résultats et les perspectives.
Un an après l’introduction d’une nouvelle méthode de distribution des médicaments,qui a transféré la dispensation de certains antidiabétiques de l’hôpital aux pharmacies de proximité,un bilan de l’impact de cette mesure sur les dépenses publiques et sur l’accès aux soins pour les citoyens a été dressé.
L’événement intitulé « Médicament accessible : bilans et perspectives. Un an après la norme » a été ouvert par des allocutions institutionnelles.
L’importance de la réforme a été soulignée. « Nous avons mis à jour un système à l’arrêt depuis plus de vingt ans, garantissant aux citoyens un accès plus rapide et plus simple aux médicaments et améliorant l’efficience des dépenses de santé. »
« Les chiffres parlent clair : de mai à novembre 2024, les pharmacies de proximité ont dispensé plus de 2 millions de conditionnements de médicaments antidiabétiques à base de gliptines ». « Traduit en termes concrets, cela signifie des millions d’accès supplémentaires à des médicaments essentiels, sans files d’attente à l’hôpital, sans doubles passages en pharmacie pour la distribution pour le compte, sans barrières bureaucratiques. Nous avons simplifié la vie à des centaines de milliers de patients diabétiques, surtout âgés, qui peuvent aujourd’hui retirer leurs traitements directement dans la pharmacie de leur quartier. »
L’impact économique de la mesure est significatif. Les dépenses à la charge du Service Sanitaire National sont inférieures à ce qui se serait produit avec la précédente méthode de distribution directe et pour le compte,avec une économie de 9,7 millions d’euros.
« Nous avons démontré qu’innover ne signifie pas seulement améliorer les services, mais aussi optimiser les ressources publiques. Avec cette mesure, nous avons rendu le système plus durable, sans coûts supplémentaires pour les citoyens et avec des avantages concrets pour tous les acteurs impliqués ».
« Ce résultat a été possible grâce à un nouveau modèle de rémunération des pharmacies et à un système de rabais qui a vu l’implication synergique de l’industrie, des pharmacies et des institutions, sur l’impulsion de la politique. sans entrer dans les détails techniques, nous pouvons dire, avec le soutien des relevés du Tableau de suivi des dépenses, que les chiffres nous donnent raison et confirment la validité de la voie empruntée ».
Le parcours de réforme se poursuivra avec d’autres étapes concrètes.
« Nous avons donné mandat à AIFA d’identifier de nouvelles catégories de médicaments à reclasser,afin d’élargir davantage les bénéfices pour les patients et pour le système de santé ». « En particulier, en continuité avec ce qui a été décidé également au sein du Tableau pour le suivi des dépenses, nous proposerons d’inclure d’autres classes de médicaments ayant des caractéristiques similaires à celles déjà reclassées, à partir de ceux sans brevet expiré. »
L’AIFA aura jusqu’au 30 mars 2025 pour revoir le formulaire de distribution des médicaments et proposer de nouvelles transitions de la distribution directe et pour le compte à la distribution conventionnée. L’ensemble sera ensuite soumis à la Commission scientifique et Économique du Médicament (CSE) et au Conseil d’Governance de l’agence.
Les témoignages des patients ont mis en évidence les avantages tangibles de la réforme, en particulier pour ceux qui vivent dans des zones reculées ou qui ont des difficultés d’accès aux structures hospitalières.
« Cette mesure est née d’une intuition politique,mais elle s’est réalisée grâce au travail conjoint du Gouvernement,des Régions,du réseau des pharmacies et de l’industrie ».
Un engagement supplémentaire a été demandé pour continuer à favoriser l’accès aux médicaments essentiels.
« Je voudrais demander formellement au réseau des pharmacies et donc à assofarm et à Federfarma – que je remercie pour leur soutien constant – de bien vouloir distribuer gratuitement, non plus à l’hôpital mais dans les pharmacies de proximité, ces médicaments pour le traitement des maladies rares qui, en raison de leurs modalités d’absorption et d’administration, peuvent être transférés de la distribution directe et pour le compte à la distribution conventionnée ».
« Nous avons démontré qu’avec la bonne approche, il est possible d’innover la santé publique en la rendant plus moderne, efficiente et proche des besoins réels des citoyens. Continuons tous ensemble sur cette voie pour élargir toujours plus le nombre de bénéficiaires de cette innovation. »
Un an d’innovation dans la distribution des médicaments : Succès et perspectives
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Une année de progrès significatifs
Un an après la mise en place d’une nouvelle méthode de distribution des médicaments antidiabétiques, un bilan positif est dressé. Le transfert de la dispensation de ces médicaments (gliptines) des hôpitaux vers les pharmacies de proximité a permis un accès plus facile et plus rapide aux soins pour des centaines de milliers de patients, notamment les personnes âgées.
Résultats clés : Chiffres et impacts
| Indicateur | Résultat |
|———————————|———————————————-|
| Conditionnements distribués | Plus de 2 millions (mai-novembre 2024) |
| Économies pour le SSN | 9,7 millions d’euros |
| Amélioration de l’accès aux soins | significative, surtout pour les zones rurales |
Cette réforme a non seulement amélioré l’accès aux soins, mais a également généré des économies substantielles pour le Service Sanitaire National (SSN), grâce à un nouveau modèle de rémunération des pharmacies et à un système de rabais impliquant l’industrie pharmaceutique, les pharmacies et les institutions.
Perspectives : Élargissement de la réforme
Le succès de cette première phase de la réforme ouvre la voie à son élargissement. L’AIFA (Agence italienne du médicament) a pour mission d’identifier de nouvelles catégories de médicaments à reclasser, notamment ceux sans brevet expiré et présentant des caractéristiques similaires aux gliptines.L’objectif est d’étendre les bénéfices de ce modèle à davantage de patients et d’optimiser encore les ressources du système de santé. L’AIFA présentera ses propositions d’ici le 30 mars 2025.
Engagement pour l’avenir
Un engagement supplémentaire est pris pour faciliter l’accès aux médicaments essentiels, notamment ceux destinés au traitement de maladies rares, en les distribuant gratuitement dans les pharmacies de proximité.
FAQ : Réponse aux questions fréquentes
Q : Quels médicaments ont été concernés par la réforme ?
R : Dans un premier temps, les médicaments antidiabétiques à base de gliptines. D’autres catégories seront étudiées.
Q : Quelles sont les économies réalisées ?
R : 9,7 millions d’euros pour le SSN entre mai et novembre 2024.
Q : Qui bénéficie de cette réforme ?
R : Principalement les patients diabétiques, en particulier ceux vivant en zones rurales ou ayant des difficultés d’accès aux hôpitaux.
Q : Quel est le rôle de l’AIFA ?
R : Identifier de nouvelles catégories de médicaments pour étendre la réforme.
Q : Quand aura lieu la prochaine étape de la réforme ?
R : L’AIFA doit soumettre ses propositions d’ici le 30 mars 2025.