Les Magritte du cinéma ont remis leurs récompenses aux films belges. Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée nous fait revivre la cérémonie.
Le cinéma belge, le seul cinéma qui remporte toujours plus de prix en festival que de spectateurs en salles. Mais aussi un cinéma d’Action. Pas pour le rythme, mais pour la marque de magasins du même nom : même avec très peu, on repart toujours avec quelque chose.
Comme chaque année, la cérémonie se déroule devant un public réunissant toutes les célébrités du cinéma belge, c’est-à-dire Benoît Poelvoorde, qui n’est pas présent, et 200 autres personnes.
Encore une fois, la cérémonie couronne des comédies exubérantes comme Il y a un trou dans le roofing de la caravane du joyeux Armand Xyolitique, l’histoire touchante d’une adolescente toxicomane enceinte de sa sœur transgenre qui entretient une relation incestueuse avec son chauffe-eau.
Mais aussi des œuvres tout aussi joyeuses comme Pepette s’est suicidé du brillant réalisateur Alphonso Porifique, Je suis heureuse quand il pleut dans ma salle de bains de l’éclatant Alex Zomil, Pourvu que la Ford Taunus démarre encore et le très attendu Je perdrai mon pucelage au sommet d’un terril.
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