Lors de leur prochaine réunion, les chefs d’état-major vont travailler sur un schéma potentiel d’intervention au Niger.
Après le coup d’État à Niamey, la première réunion des chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao s’est tenue à Abuja, mais la deuxième aura lieu à Accra. Pourquoi ? Un diplomate africain explique que cela vise à montrer que l’éventuelle intervention militaire de la Cédéao au Niger ne concerne pas seulement le Nigeria, mais toute l’organisation.
La capitale ghanéenne est également connue pour être le lieu de préparation des opérations militaires communes de la sous-région, rappelle notre correspondant régional, Serge Daniel. Plusieurs planifications d’opérations communes ont déjà eu lieu au quartier général de l’armée, à Accra. Les conditions de travail y sont réunies et les journalistes indiscrets sont tenus à distance.
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En 2017, le Ghana et les pays du Golfe de Guinée ont lancé le Programme de lutte contre le terrorisme appelé « l’Initiative d’Accra ». Son objectif était d’endiguer la progression des groupes jihadistes vers le Sud. Depuis, ce forum s’est ouvert au Mali et au Niger et a accueilli le Nigeria en tant qu’observateur en 2022. L’Union européenne suit également les travaux de ce groupe, car Charles Michel, le président du Conseil européen, s’est rendu au dernier sommet en novembre dernier.
Parallèlement, il y a la « Force d’attente » de la Cédéao pour lutter également contre le terrorisme. Une réunion à Accra permettra également de mieux coordonner les actions à l’avenir.
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