Reuters a rapporté que le bureau du Premier ministre par intérim au Liban a confirmé aujourd’hui mardi que les autorités libanaises allaient extrader le poète et écrivain égyptien Abd al-Rahman al-Qaradawi, le fils du regretté érudit Yusuf al-Qaradawi, vers le pays. Emirats.
Le ministre sortant de l’Information, Ziyad Makari, a également déclaré que le gouvernement avait pris la décision d’expulser Abdul Rahman Yusuf al-Qaradawi vers les Émirats, qu’une décision officielle serait rendue à cet égard et qu’elle serait notifiée aux autorités compétentes. .
Hier dimanche, la famille d’Abdul Rahman Al-Qaradawi a envoyé une lettre officielle au Premier ministre libanais Najib Mikati, lui demandant d’intervenir immédiatement pour libérer le poète détenu au Liban.
La famille a confirmé, dans un communiqué, qu’Abdel Rahman – qui possède la nationalité turque – a été détenu au Liban « sur la base d’accusations malveillantes et d’une décision judiciaire injuste rendue contre lui en Égypte en 2017 ».
La famille a tenu le Premier ministre libanais responsable de la sécurité d’Abdel Rahman et de son arrivée en toute sécurité auprès de sa famille en Turquie, soulignant que le remettre à tout pays qui le poursuivrait « met sa vie en danger, surtout à la lumière des antécédents connus de violations des droits de l’homme dans ces pays », selon le communiqué.
Abdul Rahman Al-Qaradawi a été arrêté dès son arrivée au Liban via le poste frontière d’Al-Masnaa, revenant de Syrie, le 29 décembre.
Son avocat, Muhammad Sablouh, a déclaré au correspondant d’Al Jazeera Net à Beyrouth que le procureur discriminatoire l’avait informé de l’existence d’un jugement par défaut contre son client en Egypte, en plus d’une demande d’arrestation des Émirats arabes unis en raison d’une vidéo filmée par Al -Qaradawi dans la cour de la mosquée des Omeyyades à Damas.
La famille d’Al-Qaradawi a déclaré aujourd’hui dans sa déclaration qu’il est entré légalement sur le territoire libanais en tant que citoyen turc et que sa détention basée sur « une décision judiciaire par contumace rendue en Égypte en guise de punition pour un article de journal » est « une mesure cela contredit les valeurs de liberté d’opinion et d’expression qui caractérisent la République Libanaise.