Neuf médias du nord et de l’est de l’Europe ont mené une vaste enquête, « Espiomats », sur les activités d’espionnage des ambassades russes en Europe. Selon les résultats publiés, ces ambassades possèdent au moins 182 antennes paraboliques, qui constituent un réseau de surveillance et de collecte de renseignements. Les journalistes ont examiné trente-neuf bâtiments diplomatiques russes dans des États membres et non membres de l’Union européenne à l’aide d’images satellitaires, de photos et de renseignements fournis par des drones. L’ambassade de Russie à Uccle, près de Bruxelles, compte le plus grand nombre d’antennes, soit dix-sept, tandis que les ambassades de Sofia, Prague, Belgrade, Madrid, Lisbonne et Nicosie en ont chacune dix ou plus. À Berlin et Paris, respectivement huit et trois systèmes de communication et de captation ont été recensés. Les journalistes estiment que leur estimation de l’importance du réseau russe d’espionnage dans les ambassades est minimale et ne rend compte que du « sommet de l’iceberg ». Les antennes paraboliques peuvent intercepter des renseignements électromagnétiques ou des communications téléphoniques par satellite et leur nombre, notamment à Bruxelles, indique qu’elles font partie d’un réseau de grande ampleur qui peut également servir à des opérations de piratage informatique.
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