Par Brian LeGoff
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C’est dans un arrêté préfectoral publié vendredi 12 janvier, que de nouveaux détails ont été dévoilés concernant les deux pannes majeures de la ligne B du métro de Rennes.
L’information a été repérée par nos confrères du Télégramme. Le desserrement d’un écrou serait la cause des incidents.
En effet, cet arrêté préfectoral soumettant la remise en service de la ligne B du métro de Rennes Métropole à l’autorisation du préfet reprécise les deux incidents qui sont arrivés ces derniers mois :
- « L’incident du 18 novembre ayant conduit au déguidage de la rame NeoVAL n°56 en exploitation et à l’incendie au poste de redressement de l’atelier de maintenance, a nécessité, d’une part, des investigations sur le matériel roulant, et d’autre part des réparations et reprises d’infrastructures d’énergie et de signalisation. Elles se sont déroulées en décembre avant la reprise de l’exploitation commerciale de la ligne B le 22 décembre 2023. »
- « L’événement du 3 janvier 2024 nécessite des investigations et des reprises potentielles de conception des matériels roulant vis-à-vis des fixations des pivots de guidage des essieux. »
« Garantir le non-desserrage de l’écrou de pivot des rames »
Mais l’élément le plus important dans cet arrêté est sûrement l’évocation d’une solution à trouver « permettant de garantir le non-desserrage de l’écrou de pivot des rames ».
Il contribue ainsi à comprendre un peu mieux les raisons des incidents sur la ligne B du métro de Rennes. Ces éléments corrèlent aussi avec les minimes informations divulguées difficilement par Stéphane Bayon de Noyer, directeur de la Business Unit Matériel Roulant – Siemens Mobility, constructeur du Cityval, prônant les investigations en cours.
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