Revue TV : Spotify change le monde de la musique dans La playlist

Revue TV : Spotify change le monde de la musique dans La playlist

Spotify est-il un « cartel » ? La multinationale suédoise est le plus grand service de musique sur Internet au monde depuis 2015. Mais dans “The Playlist” de Netflix, un sénateur américain récite une version fictive du fondateur Daniel Ek, comparant son modèle commercial au crime organisé.

Le dernier épisode de “The Playlist” est expérimental et se déroule dans un futur fictif, mais crédible, de 2025. Lorsque Spotify est obligé de répondre au Sénat américain pour avoir abandonné des redevances en échange d’une exposition.

Chaque épisode de “The Playlist” est raconté sous différents angles. Le fondateur Daniel Eks, son co-financier, leur avocat, leur codeur star puis l’artiste — la chanteuse fictive Bobbi T — qui passe de talent prometteur à l’abandon dans un pub de Rågsved.

La série suscite la sympathie de tout le monde, même d’un pompeux directeur du disque de Sony qui déplore la disparition du CD.

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C’est une astuce un peu ennuyeuse, où une question compliquée est racontée sous la forme de plusieurs “vérités” différentes – aucune n’a plus de valeur que l’autre.

Le mouvement des pirates est représenté certes cohérents : comme des hypocrites anarchistes. Bien qu’Ek ait utilisé son modèle commercial pour son succès : une culture libre mais avec de vraies publicités au lieu de bannières pornographiques. Pourtant, c’est un retour divertissant au milieu des années 2000, où Ek utilise l’horreur de la guerre entre les maisons de disques et les pirates pour construire son empire.

Malgré le fait qu’il s’appelle “The Playlist”, cependant, aucun aperçu plus approfondi n’est donné sur la façon dont Spotify a changé l’écoute de tout un monde avec un algorithme qui récompense “plus de la même chose” au lieu de nouvelles découvertes musicales.

La censure arbitraire par Spotify des artistes gênants pour les médias n’est pas non plus mentionnée.

L’inspiration est le brillant film Facebook d’Aaron Sorkin et David Fincher “The Social Network”, mais “The Playlist” n’a pas la même netteté pour les relations. Cela rappelle davantage l’une de ces séries “tech bros gone wild” qui a inondé les services de streaming. Par exemple “Super Pumped” (à propos d’Uber). Ou “Wecrashed” (à propos de la société de bureaux We Works).

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C’est toujours la même histoire: Un entrepreneur technologique mégalomane qui bouleverse tout le marché, en utilisant souvent des méthodes à peine légales, réussit et finit par perdre ses idéaux dans le processus.

C’est une ambiance que “The Playlist” capture, où la société change à jamais le paysage musical avec de beaux messages sur “l’autonomisation des artistes”, mais le résultat final est exactement le contraire.

“On ne peut pas payer le loyer avec des likes” comme le résume Bobbi T.

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