L’intrépide et courageuse Miriam est en réalité la grand-mère de l’auteure, qui exprime dans ce premier roman toute son admiration pour cette aïeule hors du commun, malmenée par la vie. Le récit, à la fois énergique et sensible, se distingue par des conversations fictives entre l’auteure et ses personnages. Ces interruptions inattendues sont sans aucun doute la véritable réussite du roman. Maria Kassimova-Moisset aborde sans détour les questions qui dérangent, se scandalise des décisions prises, et parfois s’emporte contre ses personnages, ses propres parents, qu’elle taquine sans ménagement. Cette remise en question du récit suggère qu’aucun destin n’est parfaitement linéaire et que les choix effectués ont souvent des répercussions sur les générations suivantes.
Emportés par le courant
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, certains courants nous emportent loin, vers les rapides. Avec admiration et honnêteté, l’auteure bulgare reconstruit ainsi une histoire de famille à la fois joyeuse et douloureuse, acceptée par certains, incomprise par d’autres. Elle a su déceler le caractère romanesque de cette biographie aux multiples facettes et en a créé un récit vibrant de vitalité.
Rencontre avec Maria Kassimova-Moisset autour de «Rhapsodie balkanique», à la librairie Delphica, 19 bd Georges-Favon, à Genève, le lundi 9 octobre à 18h30.
Roman. Maria Kassimova-Moisset, «Rhapsodie balkanique», traduit du bulgare par Marie Vrinat, Editions des Syrtes, 224 p.
dans un article pouvant se classer haut dans Google
#Maria #KassimovaMoisset #met #scène #une #grandmère #intrépide #dans #Rhapsodie #balkanique
publish_date]