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« Rien n’indique que la Belgique doive activer le plan d’urgence gaz » | Instagram VTM NOUVELLES

« Rien n’indique que la Belgique doive activer le plan d’urgence gaz » |  Instagram VTM NOUVELLES

Rien n’indique que notre pays devra activer son plan d’urgence en cas de pénurie de gaz naturel. Ce plan d’urgence – une obligation européenne – a reçu une deuxième mise à jour le mois dernier. “Bien que la Belgique ne coure pas le risque d’un risque d’approvisionnement cet hiver, le plan d’urgence pour le gaz naturel est prêt”, indique le cabinet de la ministre de l’Energie Tinne Van der Straeten (Groen).

Le raisonnement derrière les plans d’urgence est que des situations dangereuses surviennent dans certaines entreprises si elles n’ont pas assez de gaz disponible. Pensez à la soi-disant catastrophe Seveso qui a eu lieu en Italie dans les années 1970. Les plans doivent garantir que les ménages, les entreprises et les secteurs qui ont vraiment besoin d’un approvisionnement en gaz puissent vraiment compter dessus.

Trois phases

Le plan belge comprend trois phases. La première phase est l’alerte précoce. La deuxième phase est le niveau d’alarme (alerte) et enfin la phase d’urgence (urgence). Il n’y a pas encore de pénurie aiguë de gaz naturel dans les deux premières phases, mais le risque est plus grand. Il y a également une surveillance accrue du réseau de gaz naturel et des mesures de marché sont prises.

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La dernière phase commence lorsqu’il y a trop peu de gaz dans notre pays pour répondre à la demande. C’est à ce stade que le gouvernement peut demander à certaines catégories de réduire voire d’arrêter leur utilisation. Le plan d’urgence prévoit pour cela un plan par étapes selon les catégories de clients. Le tout dernier groupe est la catégorie bord protégé, où l’idée est que normalement ils ne devraient jamais consommer moins.

Après une première mise à jour de notre plan d’urgence en avril, un deuxième ajustement a suivi en septembre. Dans la première version, le groupe de clients protégés était plus large. Certains d’entre eux ont été classés dans une autre catégorie. Le raisonnement sous-jacent est que les clients protégés peuvent effectivement être indemnisés aussi longtemps que possible si le groupe de clients normaux augmente. La distinction fondée sur un raccordement des entreprises au réseau de Fluxys ou au réseau de distribution a également disparu. L’Europe avait commenté cela.

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Emplacement unique

Le plus important est que les plans d’urgence soient affinés et adaptés au mieux aux situations concrètes, explique le cabinet Van der Straeten. Les plans existaient, mais ont maintenant été affinés une deuxième fois en raison de la guerre russe en Ukraine et du risque accru pour les approvisionnements en Europe.

Mais “rien n’indique que le plan d’urgence belge sera activé”, lit-on. “La Belgique est définitivement dans une position unique en tant que hub européen d’importation et de transit pour le gaz.” Après tout, nous avons nos terminaux GNL à Zeebrugge, il y a un pipeline direct vers la Norvège, notre pays est solidement connecté avec d’autres pays et l’installation de stockage de Loenhout est entièrement approvisionnée. Par ailleurs, d’autres solutions sont d’abord épuisées avant d’activer le plan d’urgence, selon le cabinet.

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