Si vous avez l’impression d’y voir un RPG classique orienté action, vous ne vous êtes pas trompés.Image: Sony Computer Entertainement
Jeux vidéo
En tant que ronin, un samouraï sans maître, vous allez revivre les conflits qui ont tiraillé le Japon du XIXe siècle dans un jeu de rôle et d’action dans un monde ouvert riche de combats.
Armin n’a pas aimé
Plus de «Divertissement»
Après deux bonnes heures à parcourir les chemins escarpés proposés par Rise of the Ronin, j’ai pris un peu plus de temps que prévu pour vous parler de mon ressenti. Ce n’est pas le genre de jeu que je teste habituellement, mais j’ai décidé de sortir de ma zone de confort, voir d’autres choses, respirer de la nouveauté.
Au fil des mois, Rise of the Ronin a été plutôt discret dans sa communication. Sekiro-like? Ghost of Tsushima-like? Assassin’s Creed-like? Si vous avez l’impression d’y voir un RPG classique orienté action, vous ne vous êtes pas trompés. Néanmoins, malgré son approche «déjà vu», il renferme quelques qualités fortes et propres à Team Ninja. Je vous le dis d’entrée de jeu, il n’est pas un Souls-like, sinon cette «preview» n’existerait pas.
La bande-annonce:
Vidéo: watson
Une narration presque maîtrisée
Image : Jvmag
L’histoire de Rise of the Ronin sera forte tout du long du jeu et comme dans la plupart des RPG, certains de vos choix vont avoir un impact. Un point difficile à vérifier à ce stade de l’aventure. La qualité des dialogues n’est pas renversante, mais ce n’est pas ridicule, et loin d’être désagréable à suivre.
Je suis tout de même un peu déçu de ne pas ressentir autant les émotions que le jeu souhaite véhiculer. Il manque un petit quelque chose pour rendre certains moments plus épiques, ou simplement plus poignants. Mais c’est finalement à l’image du jeu, tout est «presque» maîtrisé, mais il manque parfois un excès de folie.
Techniquement un peu faible
Malgré une direction artistique très proche de ce que l’on a vu dans Ghost of Tsushima et des éclairages vraiment excellents, Rise of the Ronin propose une technique datée. Des textures qui manquent de détails, et des villes cruellement vides, avec des bâtiments qui semblent juste être posés de manière aléatoire.
Image : jvmag
Les raccords entre certains modèles ne sont pas à la hauteur. Cerise sur le gâteau, l’aspect de l’eau semble sortir tout droit d’une ancienne génération. Au final, tout ceci n’est pas grave. Les développeurs de la Team Ninja ne sont pas des adeptes de la technique, et ce n’est pas ce qu’on leur demande. Si on fait abstraction de certains détails, le jeu est globalement agréable à l’œil bien que parfois un peu décevant malgré un jeu qui prône le Ray Tracing.
Le gameplay, le cœur de l’expérience
Si Rise of the Ronin a quelques lacunes, il place véritablement toutes ses forces dans son gameplay tout bonnement excellent. Les affrontements dynamiques ressemblent parfois à une danse parfaitement exécutée. Comme je l’ai cité plus haut, ici, vous n’êtes pas face à un Souls-like, mais attention tout de même, le secret d’un combat réussi se trouve dans les esquives et les contre-attaques.
Image : jvmag
Avec un peu de patience, vous allez apprendre les mouvements de vos ennemis, mais rien ne pourra remplacer de bons réflexes. Le jeu propose trois niveaux de difficulté. Pour ma part, j’ai pris le plus facile, ayant peur de me retrouver coincé. Au final, les combats sont bien dosés, quoique parfois un peu simples. Pour la suite de mon aventure, j’ai décidé de corser le challenge.
Un monde riche
Un futur classique du RPG? C’est possible, ou du moins Rise of the Ronin coche toutes les cases qu’il faut. Très riche, très varié, agréable à jouer, diablement satisfaisant à maîtriser, avec son énorme monde ouvert que vous allez pouvoir découvrir à cheval et ses dizaines d’armes différentes à dompter, voici une aventure de taille.