Risque d’addiction ? L’UE examine les algorithmes de TikTok, YouTube et Snapchat

1. Risque de comportement addictif, de contenus illégaux ou de manipulation

2. Les systèmes de recommandation dans le viseur de l’UE

Les plateformes vidéo telles que TikTok, YouTube et Snapchat proposent toujours aux utilisateurs le prochain clip qu’il est suggéré de regarder dans l’application. Dans le cadre de la loi sur les services numériques (DSA), la Commission européenne souhaite désormais savoir plus précisément comment fonctionnent réellement ces systèmes de recommandation. Pour cette raison, le comité a demandé aux plateformes de fournir des informations sur la conception des algorithmes correspondants.

« En vertu du DSA, les plateformes doivent évaluer et atténuer de manière appropriée les risques posés par leurs systèmes de recommandation » explique la Commission à leur demande. “Il s’agit notamment des risques pour la santé mentale des utilisateurs et de la diffusion de contenus préjudiciables résultant de la conception de ces algorithmes basée sur l’engagement.”

Risque de comportement addictif, de contenus illicites ou de manipulation

Outre les informations sur leurs recommandations de contenus, YouTube et Snapchat doivent expliquer leur rôle « dans l’amplification de certains risques systémiques », précise-t-on. Cela s’applique, par exemple, aux contenus liés au processus électoral et au discours civil. Mais le bien-être psychologique des utilisateurs – notamment les comportements addictifs et les « terriers » de contenus ainsi que la protection des mineurs – doit également être pris en compte. On se demande également dans quelle mesure les algorithmes influencent la diffusion de contenus illégaux, comme la publicité pour des drogues illégales ou les discours de haine.

Des procédures d’infraction contre TikTok sont en cours depuis le début de l’année. La Commission souhaite désormais savoir plus précisément dans quelle mesure la plateforme empêche les manipulations par des acteurs malveillants. L’objectif principal est de réduire les risques associés aux élections, au pluralisme des médias et aux discours de la société civile et qui peuvent être accrus par certains systèmes de recommandation.

Les systèmes de recommandation dans le viseur de l’UE

TikTok, YouTube et Snapchat ont désormais jusqu’au 15 novembre pour fournir les informations pertinentes. La Commission européenne souhaite ensuite examiner d’autres mesures, par exemple si elle doit ouvrir des procédures appropriées. Si les plateformes fournissent les informations de manière incorrecte, incomplète, trompeuse ou pas du tout, des amendes peuvent également être infligées.

La Commission européenne s’intéresse depuis un certain temps déjà aux algorithmes de recommandation des principales plateformes. Par exemple, au milieu de cette année, des informations sur les recommandations correspondantes ont été demandées à Amazon. D’autres procédures ont déjà été engagées contre AliExpress, Facebook et Instagram.

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