Risque de crise cardiaque chez les femmes, un possible « signaleur » féminin découvert

Plus on vieillit, plus le risque d’en développer un est grand maladie cardiovasculaire. Cela arrive à tout le monde, mais pour les femmes, les dangers après la ménopause augmentent de plus en plus significativement, au point d’entraîner un véritable dépassement lié à la mortalité par crise cardiaque et à ses conséquences aux âges avancés.

Comprendre qui est le plus à risque apparaît fondamental en ce sens, également pour mettre en œuvre un prévention cibléeavec une attention particulière aux éléments qui peuvent le plus endommager les artères coronaires et la circulation. En ce sens, la recherche propose désormais un possible « indicateur » du risque accru pour les femmes. Est appelé anti-PC. Cette opportunité est mise en évidence par une étude menée par des scientifiques de l’Institut suédois Karolinska, parue dans Journal du Collège américain de cardiologie.

Si l’Anti-PC est faible, les risques augmentent

L’inflammation, on le sait, est un paramètre fondamental dans la genèse des lésions artérielles pouvant alors conduire àobstruction des artères coronaires et donc à risque d’ischémie. Et c’est juste sur le mécanisme d’inflammation qui concentre les observations sur le nouvel indicateur de risque possible. En fait, l’étude montre une association possible entre des niveaux réduits d’un anticorps anti-inflammatoire spécifique et le risque de crise cardiaque et de maladie coronarienne.

En particulier, l’attention des experts se porte sur les niveaux réduits d’anticorps dirigés contre le corps gras phosphorylcholine, appelé anti-PC. Une faible valeur de ces anticorps (comme c’est le cas chez les hommes) pourrait donc être utilisé comme marqueur de risque possible de maladies cardiovasculaires également chez les femmes, indépendamment de la présence des éléments classiques qui mettent en danger le cœur, de l’augmentation du cholestérol LDL à l’hypertension, au surpoids, au diabète de type 2 et fumeur. Facteurs de risque déjà connus.

La présence de l’anticorps, avec pour conséquence une activité anti-inflammatoire, pourrait en effet jouer un rôle important dans la protection contre l’inflammation chronique qui peut favoriser l’apparition de l’athérosclérose.

Il faut découvrir les valeurs « acceptables »

L’étude a été menée à l’aide de la cohorte suédoise de mammographie (SMC) et a suivi 932 femmes âgées en moyenne de 66 ans pendant 16 ans. Parmi elles, 113 femmes ont développé une maladie cardiovasculaire. Les résultats montrent que les femmes avec un niveau élevé d’anticorps anti-PC ils avaient un risque 25 pour cent inférieur de maladie coronarienne et de crise cardiaque.

Il manque cependant une information importante. Même si l’association se révèle, en effet, nous ne sommes pas encore en mesure de définir quelles devraient être les valeurs qui peuvent être considérées comme protectrices. On ne peut donc pas encore parler d’un seuil au-delà duquel il faudrait s’élever pour limiter les risques. C’est l’objectif des recherches futures.

Qu’est-ce qui pourrait changer

Bref, en comprenant mieux le rôle de ce marqueur de risque spécifique pour le cœur féminin, on pourrait le modifier et le rendre encore plus précis. le chemin de prévention pour le cœur féminin. Mais il faut beaucoup plus d’informations, qui ne peuvent provenir que d’études beaucoup plus vastes.

Si tout se passe comme espéré, cependant, en plus de proposer une plus grande attention dans le contrôle de facteurs de risque chez les femmes avec des valeurs anti-PC extrêmement faibles, on pourrait penser à une sorte de thérapie immunitaire, presque une sorte de « vaccination » défensive, capable d’aider les femmes présentant ces caractéristiques.

Mais pour le moment, rien ne peut être dit à propos de demain. Il reste la réalité d’une pathologie qui doit cependant être contrôlée, également à la lumière du risque cardiovasculaire, souvent sous-estimé, chez les femmes. Il suffit de penser en ce sens aux objectifs que fixe le document Commission du Lancet sur les femmes et les maladies cardiovasculaires. L’objectif est de réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires dans la population féminine mondiale d’ici 2030, en partant du fait qu’elles représentent toujours la première cause de mortalité. Cela nécessite une approche de prévention idéale, au cas par cas.

Les indications contenues dans cet article sont exclusivement à titre informatif et informatif et ne visent en aucun cas à remplacer l’avis médical de personnalités professionnelles spécialisées. Il est donc recommandé de contacter votre médecin avant de mettre en pratique toute indication signalée et/ou de prescrire des thérapies personnalisées.

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