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L’avocat et conseiller politique, Robert Bourgi, s’est exprimé en détail sur l’actualité politique au Sénégal, dominée par la présidentielle et la décision du conseil constitutionnel qui en a découlé. Dans une entrevue accordée à l’Observateur, l’avocat, qui échange souvent avec le président de la République, semble avoir une idée de ce que Macky Sall pourrait faire.
En prenant ses fonctions en 2019 pour un nouveau mandat qui, selon le texte constitutionnel, devait se terminer le 2 avril 2024, Robert Bourgi estime que nous pourrions nous retrouver face à un vide politique. Autrement dit, le Président respecterait le texte constitutionnel et abandonnerait sa charge le 2 avril. Une situation sans précédent, certainement. Mais s’il le faisait, le Président ne ferait que respecter le texte constitutionnel. “Il partirait, même si la date de l’élection n’était pas fixée et que la présidentielle n’avait pas lieu. Je ne serais pas surpris s’il s’adressait à la Nation pour annoncer son départ irrévocable du pouvoir le 2 avril, à la fin de son mandat. Il aurait simplement respecté le texte constitutionnel à la lettre. Il reviendrait alors au Conseil constitutionnel d’organiser et de gérer la suite. Ce serait son devoir”, soutient le conseiller politique sur les questions africaines.
Il rappelle cependant que le Conseil constitutionnel a souverainement rendu le droit et pris les décisions que tout le monde connaît. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir exécutif et de toute l’administration pour organiser le scrutin.
En prenant ses fonctions en 2019 pour un nouveau mandat qui, selon le texte constitutionnel, devait se terminer le 2 avril 2024, Robert Bourgi estime que nous pourrions nous retrouver face à un vide politique. Autrement dit, le Président respecterait le texte constitutionnel et abandonnerait sa charge le 2 avril. Une situation sans précédent, certainement. Mais s’il le faisait, le Président ne ferait que respecter le texte constitutionnel. “Il partirait, même si la date de l’élection n’était pas fixée et que la présidentielle n’avait pas lieu. Je ne serais pas surpris s’il s’adressait à la Nation pour annoncer son départ irrévocable du pouvoir le 2 avril, à la fin de son mandat. Il aurait simplement respecté le texte constitutionnel à la lettre. Il reviendrait alors au Conseil constitutionnel d’organiser et de gérer la suite. Ce serait son devoir”, soutient le conseiller politique sur les questions africaines.
Il rappelle cependant que le Conseil constitutionnel a souverainement rendu le droit et pris les décisions que tout le monde connaît. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir exécutif et de toute l’administration pour organiser le scrutin.