2024-08-23 01:14:09
Candidat indépendant à la Maison Blanche, Robert F. Kennedy Jr. annoncera aujourd’hui la fin de sa campagne électorale, selon plusieurs médias américains. L’attention s’est immédiatement portée sur la question de savoir de quel côté de l’axe bipartisan son soutien dériverait. Les premiers rapports pointaient du doigt le républicain Donald Trump et celui-ci, bien qu’il ait nié savoir quoi que ce soit sur la question, a déclaré qu’il serait heureux de le recevoir dans ses rangs. La question suivante est de savoir dans quelle mesure cela pourrait nuire aux démocrates.
L’équipe de campagne de Kennedy a seulement confirmé que son candidat avait l’intention d’aborder sa « voie à suivre » dans un discours prononcé aujourd’hui depuis Phoenix, en Arizona. Trump organisera un rassemblement à 16 kilomètres de là, à Glendale, afin que les deux puissent convenir d’organiser leur alliance.
Kennedy, qui détenait auparavant 20 % des intentions de vote, en est désormais à environ 5 %. Sa position semble cruciale dans une élection aussi contestée, mais les sondages la nuancent : en juillet, lorsque Trump devançait Biden, Kennedy avait le soutien de près d’un sondé sur six. Cependant, depuis la percée de Harris, 4 électeurs de Kennedy sur 10 ont opté pour le Parti démocrate, et seulement 2 sur 10 ont opté pour Trump, selon un sondage du Pew Research Center.
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En effet, Harris pourrait bénéficier du retrait de Kennedy. Le démocrate a trois points d’avance sur Trump lorsque Kennedy est inclus, et quatre points d’avance lorsqu’il n’y a qu’elle contre Trump, selon un autre sondage du Washington Post, ABC News et Ipsos publié le week-end dernier.
Qu’un Kennedy rejoigne le Parti républicain aurait autrement été impensable dans cette dynastie liée aux démocrates, y compris son père du même nom et procureur général des États-Unis et son oncle, le président John F. Kennedy, tous deux abattus.
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